Vous étiez comme mes premiers nés, je vous ai bercé
Comme on berce de tendresse, ses premiers enfants
Je vous ai aimé comme un père
Vous étiez ma chance, et ma peine aujourd'hui encore m'élance de ne plus être en votre présence
À vous voir grandir, j'espèrais vous voir éduquer avec toutes les valeurs que j'aurai voulu vous inculquer
Vous, deux anges éternels dans mon coeur de père que je ne suis pas
Vous étiez comme deux petits Dieu à qui j'aurai Tout sacrifié
J'aurai pris vos douleurs et vos peines avec Bienvenue et bonheur pour vous libérer de leurs chaines bien trop aiguisées
Mon coeur sachez-le ne sera jamais lassé de votre souvenir
Mais je le sais même un père ne peut pas tout
Puisque malgrè tout on vous a enlevé et que vous avez accepté
Votre innocence me sidère et je reste avec le poids de ce Monde si lourd de votre indifférence
Je ne suis qu'un Frère à qui on a retiré une partie de sa chair
Une partie de son âme, si claire
...
celle qui reflétait l'Amour d'un Père