Dans les tréfonds de mon corps, s'est recroquevillé un Enfant
Dans cette Solitude portée d'une majuscule, Il s'est senti si minuscule
Dans cette perte de l'être si cher, qu'on appelle Maman
En moi règne encore ce souvenir si désespérant et si touchant
Dans une maison enfermée et secouée de ces habitants si déplaisants, et si méchants
Un Enfant regardait au travers d'une fenêtre une Étoile...dans la nuit bleutée, Il priait pour qu'elle revienne
J'ai porté tant de peines,et tant de fois j'ai cru à tort: elles me soutiennent
J'ai dû porter ce fardeau, comme une croix sur le chemin sans fin du blâme
J'ai reporté en silence et en larmes ce Moi jusqu'au confins de mon âme
Mais j'ai appris à gravir et à me porter, prêt seul à me secourir
Mais j'ai ouvert la cellule aux barreaux de fers, rentrant un peu amère
Et j'ai regardé ce Corps apeuré, si caché...et j'ai pleuré
J'ai pleuré des larmes de souffrances, mais là-bas rien ne résonne
Et tout se cloisonne
J'ai bien vieilli, et toi Mon tout petit...Toi sujet de mépris tu es resté figé dans le Passé
Je veux que tu saches que je t'aime au delà de tes peines et de tes chaines
Ne restes pas, là...prends ma main pour Notre Bien, tu peux avoir confiance, tu le sais toi d'où l'on vient
Je ne laisserai plus jamais personne te faire de mal, Tu te vois comme un Animal abandonné
Et je
te vois comme un Diamant brisé...Tu restes toujours plein d'éclats, et
tel un ciel constellé, je peux te le promettre, c'est ta Sensibilité qui
me fais avancer
Je vais dorénavant te chérir, et te blottir dans mes bras, et T'y sceller en Liberté
Je le sais, tu restes muet, et tes silences regorgent de plein de mots et de tourments
Tu le vois pourtant ! Je ne te mens pas, restes dans mes pas, car sans Toi, je ne suis que du vent
Toi et moi sommes un " Nous" si discret, quand donc lâcherons-Nous Ce Secret
Tu étais isolé, j'en suis désolé...
C'est moi qui t'es fuis, Mon tout petit, car dans toutes tes peines, je ne savais comment t'apaiser
Tu étais prisonnier, je sais...
C'est moi qui t'ai trahi, Mon tout petit, car dans mes faits d'ado, je t'ai tourné le dos pour t'oublier
Tu étais si coquin et si plein de malice, tes yeux brillants marrons, comme des noisettes de miel au goût profond
En te délaissant, j'ai pas vu que Tu étais le plus important Résident dans le fond de mon Cœur
On ne croit pas qu'il puisse il y avoir des tombeaux et des cages dans une chose si vivante
Mais je me suis visité...seul un rayon de lune est apparu à ma venue, sur cet ilot dans lequel tu étais tenu clos
Je t'en prie pardonnes moi, je sais maintenant ce Noir si profond, qui aspire toute les lumières, celui qui ressemble à l'Enfer
Je t'en prie, écoute moi et délivre toi de ce poids
Je t'en prie, analyse moi...TU VOIS ?
SOURIS MOI...
Commentaires
Merci de vos écrits...
merci de ton passage !
Humana
Bravo, tout simplement !
Merci pour ton passage.
Je viens de lire ce texte plusieurs fois, il est merveilleux et totalement poignant, troublant. Espérons que cet enfant entendra ces mots d'amour.
bonjour inconnu(e) merci de ton passage ,je reviendrais de temps a autre voir chez vous ce qui s'y passe bonne continuation
j'ai lu et relu .....et encore
quelle force ce texte , si poignant troublant si beau .......
Bonjour.
Un texte magnifique, rempli d'émotion et qui laisse entrevoir des lourds secrets.
J'ai écrit un poème sur un enfant:
http://poete83.vefblog.net/Lenfant
Bonne journée.