Un fardeau, je t'en donnerai sur ton pauvre dos
Tu le sais, avec toi je suis sans pitié
Même si le soir, tu pleures de tes douleurs
je resterai ici sans peurs et sans cœur
Je suis toi, tu es moi, et c'est avec Ma dure Loi que je te juge
Combien de fois ?
je n'ai pas compté les moments où j'aurai dû te pardonner sans l'avoir fait
Et à mon bureau, je suis mon propre bourreau
Je plaide coupable, Je me suis souvent blessé, ici pas de réfugiés
Et sur le parvis, je me punis...avec tant de maux
Je ne te fais aucun cadeau, toi mon jumeau
Tu me supplies, mais tu restes encore incompris
Je t'applique les pires supplices pour expier
Je néglige pour moi-même, le don du pardon qui apaise
Mais comment se pardonner rien qu'avec des braises
Il faut sa propre sanction à tous nos faits
Rien n'est plus redoutable, que de se juger avec sévérité
Rien de plus compliqué, que de se voir pardonnable
Dans ses propres yeux
Mais au fond tu le sais que toutes mes sanctions furent justes
puisque aujourd'hui tu n'es plus puni
C'est toi qui l'as appris seul
le Vrai Goût du Pardon