Auteur : Lumaee
Date de création : 13-09-2011
Amour
Amour,
Mais qui te donne ces ordres, pourquoi tout semble si désordonné, si in-calculé....?
Tu nous dérive dans un flot continue d'émotions si fortes, tu nous rends si fébriles et si dociles. Combien de nous as-tu chaudement bercés dans les limbes froids de l'absence. Combien de fous as-tu libérés dans la passion? Et sans raison tu inondes et tu incendies des inconnus; qui eux, brûlent tout, et noie leurs foi pour Toi...et pour le sillage que tu traces au gré de tes caprices.
Tu mets des libertés à des êtres qui s'enchaînent à volonté.....Tu ébranles tant de petits mondes, et expulse en nous un magma sulfureux sur des terres glacées et si incomplètes.
Le moindre de tes pas nous éveille et incite à la merveille, mais dans les fonds de nous-mêmes, tu nous es si inconnu et froid.
Dieu sans pitié, à tant nous désarmer, et nous faire agenouiller, alors qu'on se damnerait pour un peu de tes passions et de ta, compassion.
Tu nous fait la cour, toi enfant désinvolte et polisson, tu es le plus coquin des Dieux, et le plus malicieux.
Tu es sans foi pour l’humain, pour des vaut rien qui se font géants dans ton élan, et tu n'as
qu'une loi, la tienne !
Fenêtre ouverte laissant entrer un vent qui secoue toutes nos certitudes.Tu es cette tornade qui dévaste tout.
Avons-nous suffisamment de poids et de sagesse pour tes prouesses et tes dons?
Construisant des ponts entre
des îles mouvantes...Amour es-Tu extensible à souhait ?
Savons-nous distinguer ta magie, dans les articulations de ton monde sans raisons ?
Savons-nous encore porter ton fardeau, sans pleurs et sans maux, comme toi ? libres et fragiles.
Resterons-nous des pantins, sans te dicter à toi aussi un chemin, fait de raisons, de passions, de sagesse et de volonté de te faire durer ?
Je ne te suivrai pas aveuglement, c'est toi qui le fera !
Car dans Ta Loi, j'y inscrirai mes alinéas et Tu Me Suivras car dans chacun de mes pas, je mettrai un calice fait de foi, de don de soi, et de volonté de te préserver...
Commentaires
Née chaque passion, des effluves aux uniques senteurs. Le pétale d'une histoire, qui dans bien des temps éclos sans chimère. Volatile dans ces ailes du temps, je vous en prie laissez voler libre cet oiseau des printemps. Laissez lui fleurir ses chants sifflés et en vous étreindre ce souffle mélodique d'amour. Celui que l'on nomme, que l'on vit, parfois dans un rêve ou dans l'oubli. Je vous en conjure, il est la liberté, d'en nous se déposer comme le témoin d'une confidence ! Ecrin de douceur au fluide parfois mirageux, ne voyez vous point qu'en son nuage se déverse milles mystères ? Et qu'il ne perle des étoiles qu'en la seule volonté de son existence ?