Te voir là dans ce couloir un peu étroit...
La lumière tombant dans le fond de tes yeux amoureux...
Alors c'est ainsi que tu commences ton jeu...
Tu me regardes, et tu fends l'air de tes gestes si sensuels...
Un jour là comme un autre, mais qu'est-ce qu'il y a comme magie d'attraction dans cette vision
Tu joues de tes jambes et de tes gestes, comme chatte rêveuse dans mon univers de mâle en chaleur
Ton air suave à mon air si hébété de te voir si cruelle d'assassinantes beautés
Tes lèvres entrouvertes pour dire des mots que je n'écouterai même pas tellement j'entends mon cœur qui bat
Et je m'en mords les lèvres de mon envie si dure que j'en crèverai les murs
Je n'en peux plus de t'attendre, mais tu t'en fous, Tu joues encore
Tu en as dicter les règles, que je voudrais violer à cet instant même
Je me sens brûlant de fièvres hallucinantes
Je te nargue, du moins j'essaye d'avoir le change, avant d'en perdre le caleçon sur mes talons
Je me noies dans mon désir, il est si violent, si oppressant.
Tremblant dans tout mon être drogué de ce que tu es...
Je suis en transe avant la Danse
Tu Me Veux, viens donc que je te prenne, que je te pénètre de tout mon être...
Fusions et confusions dans cette alchimie de nos corps sous traitements physiques...
Je veux faire durer autant de temps, ces plaisirs sans en perdre dans ce débat ...tandis que tu t'infiltres, je suis submergé de béatitude dans toute ma rectitude...et tu restes plongée en apnée pour en apprécier toute la félicité....de nos ébats plein d'éclats des Désirs si perçants.
J'ai plus qu'une envie de m'offrir et de m'abandonner, en égoïste et te laisser car je suis déjà trop loin
Je vais en crever, je fais péter tous les tempos jamais cœur n'a battu aussi vite
Jamais aussi bourdonnant, je vais tomber, asphyxié... je ne sais plus respirer.
Plus haut que tous les sommets du monde, ma chute est brutale
Tu te lances en va et vient comme Reine d'un Empire qui ne m'appartiens depuis longtemps déjà plus
Je le sens le sang qui reflue en Tout, est partout
Je n'ai plus de forces, ni de résistances qui ont toutes rompues dans tes assauts discontinus...
À te voir renaître avec autant de jouissances à me voir mourir de ces mêmes réjouissances...c'est un supplice de délices qui se glisse et se suspend pour se fendre en moi comme la Foudre !
Je suis là, les yeux presque révulsés, en convulsions de toutes ces émotions, je meurt et me relève de plusieurs intenses orgasmes
Je ne suis plus qu'un ectoplasme dans le Néant de l'Univers.
...
j'entends ta voix qui me rappelle, mais j'ai même dû briser ce câble me retenant à la vie terrestre, tant tu as mis du tiens à t'épuiser sur mon corps...le seul qui ne sache pas s'envoler et le seul qu'il te reste entre les mains...
Commentaires
Je l'envie presque...cet homme !
bravo ! tu m'as tenu en haleine jusqu'à la fin , jusqu'au dernier souffle belle description , très intéressant de voir le point de vue d'un homme sur l'érotisme