De temps en temps, en allumé, en félin à peine apprivoisé
Ou cascadeur sur ta falaise, je suis des fois moi-même le danger
Tu aimes dans cet écrin de soumission ma compassion
Mais regarde un instant au travers de la fenêtre de mon cœur romancier
Laissons le côté sauvage que je te prenne dans mon paysage
Ça commence comme un poème écrit, presque sage
Et cela se transcrit comme dans une peinture de Modi
Doucement mais sûrement marchons dans cette forêt de sensualité
Sentir jusqu'à nos pieds nus l'herbe humide, de cette peau, de ce parterre
Tu es une géante ici, car tu es la plus estimée mon adorée
Dans ce pré, je voudrai y passer des heures
À te contempler, et à te voir t'y abandonner
Tu as toute ma douceur mon âme sœur
C'est toute mon attention, et dans mes intentions
Sans mauvaises sanctions, je te donne ma tension
Pour t'accompagner dans ma campagne, ma chère compagne
Je viens dans ce sous-bois y glisser mes doigts
Je viens voir dans tes yeux, ce feu confiné
Tes cheveux d'ébène font ici un tapis de soie
Je recueille le fruit des bois dans ma bouche
Et sur la couche d'une prairie
Je te caresse de tous mes pas ma chérie
Respirer cet air marin dans la brume du matin
J'irai seul à la rivière boire un peu d'eau salée
Et je t'entends au loin t'étendre de mon élan tendre
Oui, je reviens et l'on court main dans la main
À tenter d'attraper des papillons et des oiseaux colorés
Certains rouges vifs si facile à capturer dans le plaisir certain
D'autres d'un bleu nuit, font remonter de ces puits des gémissements
Tu sembles si épanouie d'avoir tant récolté de ces animaux enchantés
Des couleurs pleins les yeux, un oiseau sauvage fait un doux présage
Tu veux aller chercher encore plus loin ce goût de paradis
Tu comptes sur ma courte échelle pour te faire plus belle
Pour dépasser la frontière de cette petite clairière jolie
Après plusieurs essais tu as fini par l'attraper
Cette étoile dans cet oiseau désormais passé
Tu chéris encore son vol à deux si délicieux
On ne se regarde plus, encore essoufflés
Enlacés à regarder ébahis ce ciel rouge d'été
Dans lequel l'étoile du berger s'est révélée
Viens donc dans mes bras, que je replie la couette de ce ciel de soirée...il fait un peu froid
Commentaires
Il ne faut pas que tu lises l'article lié alors
ouf, fait chaud ici!