Pour mon bien
Je le sais !
Que je ne la connais pas bien
Mais je la cherche
Elle qui semble si loin
Je ne sais pas où elle loge
Je sais qu'elle n'est pas un leurre
Je sais qu'elle est intérieure
Sur le pont des malheurs qui me renverse
Alors que tout me traverse
Dans le puits de nos oublis où tout résonne
j'en retiens...de toutes ces personnes
Sans savoir comment se porter
Je comprends cette envie d'abandonner
Lorsque gravite bien trop de tout, autour de vous
Que vous ne savez plus où il y a un bout
Un bout à prendre, un bout du tunnel et un but
Je me suis aussi fatigué de toutes ces luttes
Je me suis empoisonné petit à petit
Je récolte et sème à tout va mon énergie
Mais je suis comme tous ces autres, à la recherche
Je n'ai que des ailes de plomb en ce moment
Je ne sais plus les comment, ni les pourquoi
Je n'ai plus de réponses, et de sûrement
Je n'ai d'ailleurs même plus les questions
Je me suis perdu partout et en moi dans le fond
Trop de leurs couples ici s'effondrent
Trop d'attentes de toute part
Je n'ai plus d'envie de poser ma patte
Alors qu'ici tout se joue à la fronde
Il y a des fois où j'aimerai fermer ma cour...le temps de faire un petit tour
M'envoler
Sans courir les "après"
Je veux être heureux ici et maintenant
Sans Toi, sans Nous, sans Vous
Seul, oui !...mais heureux
Sans choir du Tout
Sans désirs, ni mangés, sans rien qu'on m'apporte
Sans souffrances, ni raison
Je recherche ma véritable maison
Celle où je n'ai nul besoin d'aller fermer la porte
Un ciel de bonheur pour toiture
Sans couverture ni loyer, ni fortune
Je veux mon chez-moi
Y pleurer un instant, mais dans le suivant
Y découvrir mon soleil que personne ne pourra décrocher
Jamais !
Serein
Un moi sans lois, ni poids
Sans corps, ni mort
Sans prix
Un Paradis
Offert dans mon âme
Un repos
Sans fuir
Sans dormir
Je veux juste m'assoir un petit peu
Près d'un feu sans discussion
Voir les flammes danser
Les crépitements s'étendrent dans mon écho silencieux
J'ai besoin des choses simples
D'essentiel
Sans étiquettes, ni casquettes
Sans masques, ni rôles
Sans placard, ni commodes
Je ne veux rien garder de poussiéreux
Savoir qu'en moi, en dépit de tout ce monde maudit et pourtant joli
Se trouve un lieu paisible de ce que je suis
Sans pardon, ni merci, sans autrui
Sans reflet brisé
Je veux cette paix
Pas celle qu'on signe
Celle qui veut être trouvée
Celle qui appelle notre être digne
Tandis que nous marchons sur des terrains fragiles
En la compagnie des autres, on cherche approbation et consolation
Mais je ne veux plus demander, je ne veux plus des autres pour ma position
En toute simplicité et sincérité
Sans promis ni craché
Sans hontes, ni cachets
Je me veux en Paix
Vivant de mon propre vent
Vive le vent dans mon dedans
Mon arme de paix a poussée
Mon arbre à s'élever
Ses racines puisant dans l'acte de m'aimer
Son tronc capable de soutenir la vie difficile
Et ses branches liées
Dans le ciel de mes rêves qui filent
Les feuilles vibrantes des petits bonheurs présentés
Je veux sa sève, raison de continuer à se lever et à sourire
Comme lui s'élever dans la patience de la paix
Je veux qu'en moi au plus profond, sous cet arbre de vie
Sois mon être adossé
Commentaires
Paix à toi donc... Bonne semaine aussi!
Je m'incline devant tes mots