Il y a longtemps, je suis parti
Non je n'ai pas fui qui tu étais...tu le sais
C'est pour Toi, que tout a été fait
Non je n'ai pas menti
Je n'ai pas cherché à avoir un lieu plus doux que tes bras, bien au contraire
Je voulais un endroit dur, et presque désert...pour en revenir plus fier
Mais je suis revenu, et je l'ai découvert le cimetière où tu m'as entérré
Sur ce lit où mon côté est de poussière, tu as souhaitée te venger
Soit, un mal pour un mal, finalement il m'aura fait du bien qu'à moi, ce voyage
Puisque pour toi, tu considérais en abandonnée que c'était de mauvais présage
J'ai cherché à comprendre, en quoi j'avais mal agi, en quoi tu avais raison
De laisser notre passion si brinquebalante, pour un carpe diem de saison
Deux moi d'enfer, où tu souhaites te taire, tandis que je désespère
Je m'affaire, un travail c'est bien pour cesser de penser à ce que tu délaisses
Vite passe sale temps maudit, avant que survienne la folie meutrière
Je prends voiture, musique...mais je me perds dans mes larmes sans cesse
Tu reviens encore différente, je le vois que ce n'est pas Toi...tu ne m'aimes pas !
Dans tes yeux, se lit l'aveu que je prononce dans des mots que tu ne diras pas
La rupture est la suite d'une cassure intérieure pour nous deux, anciens amoureux
La suite est déplorable, de larmes en verres servis pour se tenir compagnie à deux
De temps en temps, des rires le temps d'un repas, d'un café
Tu repars, et je retombe encore, tandis que mon coeur saigne
Crois-tu que sans le savoir tu savais encore le panser
Tu reviens de nuit, porter ton message d'ivresse dans laquelle tu baignes
Amitié, Amour...non ce n'est pas similaire !
Preuve pour tout ce que j'ai souffert !
Pour te donner ce que tu attendais de mon souffle d'air
Enfin arriver à te présenter ce cadeau anciennement offert
Mais tu le prends comme évidence...
Tu te dis meilleure amie...
Et en traitre, tu viens verser tes reproches de ce couple que je regrette tant, ainsi !
Est-cela l'amitié, prenant ma main pour y déposer le couteau avec lequel tu m'as saigné...à la porte ! C'est fait !
Pourquoi revenir...si c'est pour des mois après m'oublier sur un lit
Alité, ne pouvant même pas m'habiller moi-même, c'est mon anniversaire
Tu téléphones...sur répondeur...et je tombe mes heures en exilé ici
Comment te le dire, que je te déteste à ne pouvoir que vouloir t'aimer, c'est clair ?
Oui je te hais,
Oui désormais, je te fuis...
Je te fuis comme le Diable...je te fuis traitresse
Je te fuis en ami, en amour, dans ma violence amère
Je te fuis, j'ai été le plus beau pour Toi
Et avec toi je l'ai découvert ce Moi Démon
En moi j'ai vu mon Enfer
et on arracherai toutes les étoiles du Ciel, pour enlever la lumière sur l'être que l'on est,
ainsi effondré
...
Je te fuis, je te fuis, je te fuis !
...
Oui c'est sûrement de la lâcheté...qu'ai-je à en faire désormais ?
Commentaires
très beau texte
J'ai vécu il y a quelques années trop longtemps un amour non partagé, et si ce n'est pas ce que veut exprimer ton texte je m'y retrouve, l'amour, la peine, la haine puis l'indifférence et enfin un autre amour ...
Et non Pasko elle ne les lit pas...tant mieux, tant pis, je sais pas !
Comment tu vas ?
J'espère qu'elle les lit tes mots, celle qui a laissé ton côté de lit s'empoussièrer.