C'est la première depuis des mois...
Derrière un petit feu de camp retranchée..tu joues de regards allumés
Dans ces volutes, tes yeux écarquillés et maquillés pétillent
Tu souris, est-ce pour moi que tes dents scintillent
Premier rendez-vous, et je m'incline pour une féminine présence
C'est commun...classique, pourquoi alors dans mon univers un renouveau
Je me crois premier à le vivre, comme si passé était sans faits
Il existe des sensualités que nulle chose ne pourrait compromettre, pas même une cigarette
Je la regarde sous tes longs doigts blancs, et je feinte de ne point t'observer
Peut-être est-ce à peine une fin dans ce début certain
J'en profite de te voir si sensuelle...toi que je ne connais point
C'est facile de tomber amoureux, dans ces moments si délicieux
Je laisse cette affaire à un autre, être léger c'est bien mieux
Sur ton filtre, un film à peine visible d'un rouge esquissé
Ce feu orange à merveille contraste au bleu fard que tu portes
Tu pourrais défiler et promouvoir encore cette saleté tant ta beauté la rachète
Moi pour de bon, j'y ai perdu mes marques...
Mon café froid repose sur table, tu termines ce moment si intime pour moi et elle...
Oserais-je une pensée de me comparer à cette blonde qui époumone
Voudrais-tu m’incendier, me porter de tes doigts délicats sans briquet
Je te laisserai respirer, ton expiration sera une subtile inspiration
C'était juste un temps pour une interruption au travail forcé...
Si tu savais comme je l'aime, désormais rien que pour cette pause
Merci de cette cigarette puisque sans elle...rien ne se serait passé
Au final, on lui reproche beaucoup...mais pour une fois tu lui fais exception !
C'est quoi ta marque préférée...je t'assure un paquet plein dans ma serviette de cuir
À la place de mes patchs sans goûts et sans odeurs, pour un instant de douceur
Chaque midi, tu seras servie de ce qui autrefois me faisait fuir
Je comprends désormais le mot besoin...mais il est doux dans mon cœur !
À quand la prochaine pour un autre émoi ?
Puisque entre et moi
Juste une cigarette qui se consume...qui s'envole en fumées sous ta beauté
Commentaires
Vous ne voyez que trop la cigarette ici...elle n'est pourtant ici "que de la fumée" d'un feu bien plus important..
5ans d'ans d'abstinence tabagique et je laisse les blondes ou les brunes se pendre à d'autres lèvres sans envie aucune.
5 ans et demi d'abstinence tabagique et je ne remettrais à ce jour pas une blonde à mes lèvres sans en vomir de dégoût...
En tant que fumeuse (occasionnelle mais premanente), je me sens visée par ton poème.