Je hais les guerres, pourtant dans ce système d'Enfer
Je sais certains profitant du moindre geste
Qu'en aparté de mes faits liés, tout est répercuté
Qu'ici en France, ma chance est un malheur sur et sous Équateur
Que des déchets pollués voyagent sur air de vacances
Qu'en sachets redistribués rien ne se perd, et tout dessous se trouve
Mais, si ici je gagne, c'est que d'autres là-bas s'y perdent
Que mes fils, mobiles et résistances font ici ma puissance
Que ces mêmes cordes étranglent ceux là-bas résidant impuissants
Richesses volées, j'en profite et y participe presque volontiers
Mais mes ordures, mes vieilles chaussures vont à ceux qui ne peuvent manger
C'est pourtant tous en esclaves de ces maillons de poison, que nous vivons
Ils ont su négocier, et ériger partout, car c'est un tout qui soumet
À cette dure réalité, tant de responsabilités
Mais en toute impunité
Il n'y a pas de police pour cette folle injustice
Il n'y a pas d'état providence pour cette dette de souffrance
Il n'y a pas de juge pour faire réparer cette injure
Il n'y a pas de Volonté suffisante pour contrecarrer cet état de fait
Tout ce qui jusqu'à présent à fonctionner dans le secret exposé
C'est d'une seule pièce de monnaie en équilibre
Et tandis que beaucoup savent utiliser la pile
D'autres sur la tranche, sont roulés et souillés dans leur intégrité
Car à merveille ceux qui vivent dans ce volte face, sont oubliés
Tout cela pour des primes, de l'or et des trésors cachés
En prix des mines désorientées et malmenées
Qui sous l'argent de leurs pâles larmes sont noyées
La vraie guerre est sous table continuant
Dans nos mains libres circulant, les livres, les euros et les dollars
Mais à nos pieds, des entraves, des chaines de tôlards
Car dans ce système perdurant, nous sommes des soldats du Néant