Refusée, tu sembles avoir été oubliée, aux portes des cœurs fermées
Petite et fragile, comment dénoncer cette pure cruauté pour l'enfantée
Où s'est retranché l'Amour dans tout ce parcours où chaque peine s'est gardée
Assise dans l'ombre que passe ce désordre résidant dans ton sang
Perdue dans ce couloir toujours plus étroit où tu ne peux te voir
Confuse de ton état, tu te désoles de tout ce qui t'emprisonnes
Je te jure sur ma vie, sur tous les prix, sur toutes les illusions qui t'incombent
Qu'en vérité, tu es Beauté, rare fleur pour l'instant confinée dans ton monde
Que sous tes pleurs et hors de tes peurs, il y a une Clarté qui d’Évidence Résonne
Un Être Parfait, mis à mal par des paroles cloisonnant au simple Sens
De l'Amour qui ne demande qu'à exploser dans les Cœurs pas encore Enchantés
D'une puissance résolue au silence, des chagrins jamais partagés, trop pudique pour avouer
C'est pourtant dans la persistance et l'impuissance que tu as charrié ces démons d'enfance
Une couverture statique, un poids tragique, un passé sur ta légèreté
Une douleur, et des souffrances qui pèsent sur tes ballerines de gamine
Des larmes de sang dans un Esprit qui pourtant sans matière est de Lumière
Voilée et conditionnée de l'absence, résignée à se cacher
Tu es un Être de haut vol, mais un Ange prisonnier des enfers de tes pères
Mais si tu voyais l'Amour qui se prolonge de ta cage gardée par ce vide en vertiges
Tu saurais qu'en plus du devoir d'accepter ton propre Amour, Tu as le Don de le Partager
Tu n'es pas sans place, tu as la chance de ce trône auquel nul ne peut prétendre
Tu Es cette reine, gardienne de La Flamme Éternelle qui n'attends qu'une chose
Cet infini que tu tentes de protéger de tes joies en t'évitant tes plus grandes peines
C'est cet arbre qui de ses branches croit tenir le soleil et pense l'avoir tué en soirée
Tu regardes de biais, en bas dans ton faux miroir où seules les ombres façonnent
Tu as en Toi, une Majesté, un Être Digne de tous les sourires d'Humanité
J'aimerai t'inviter à réellement te scruter et te Découvrir, tu ne pourrais que rire aux éclats
Un rire expulsant du corps ces larmes lourdes et préservées, cette Joie Entière de l'Instant
Tu étais si petite derrière tes barreaux dans cette maison faite de fuites des gros bobos
Je me souviens de tes pleurs, sûrement ta peur d'être encore seule, ma tendre sœur
Mon premier pas de réconfort fut pour toi, même avec de tous petits bras
Si j'avais pu te montrer l'amour que tu attendais je te l'aurai présenter dans chaque costume
Mais peu importe les rôles, l'amour n'en a cure, il s'offre et s'évapore de toutes les parts
Il est Temps que tu prennes part à la Danse qui ne néglige pas, mais qui Délivre
Car Unique, tu as en Toi une Origine qui Lie de Ses Mains un Amour qui S'Étend
Il me tarde le jour où tomberont tes plus gros maillons, sans confusions ni retours
Il me tarde de voir enfin exposer Ta Chance, Ta Liberté, Ton Amour, et cette complicité
Il me tarde car dans tes yeux il y aura un Soleil qui restera au zénith de La Véritable Paix
S'étendra devant mes yeux, Mon Frère, Ma Soeur, Une Âme Entendue
Je me souviens comme si ce fut au plus lointain
Cette phrase qui m'eut été dite, dans ce bout de vie, ce Lien
"Ne t'inquiète pas...Tout Ira Bien."
à Toi...
Commentaires
Bonsoir, hamo s'est mon jeu préféré, j'aime tout même les musiques, et surtout avec le moniteur tu peux construire ta propre base , ma console la X BOX 360 j'ai tous les halos Bonne soirée merci Charles
Je vous en prie Sylvie, enfin je devrai dire "Tu", tant pis...
Je te souhaite un joli premier mai comme tu l'entends et souhaites le vivre. Bises
Bonsoir cher Lumaee, je viens de lire ce très beau poème, belle guidance vers un avenir rempli d'amour, une aide fraternelle pour grandir dans l'assurance d'être protégé et heureux merci pour ce poème plein d'espoir et de générosité je vous souhaite un très bon week-end Sylvie