Rayons de joie de sens
Mon astre toujours
Venu d’une autre autorité
L’astre opposé
L’exposition de l’illusion
Dans la sombre théorie
Des ténèbres imprévisibles
Deux mondes en collision
Imprenable
Invasive
Naïf que je suis
Instable
Seule Ma chute
Impensable Mal
Mon bien aimant s'est éclipsé
En moi s'est recourbé et assombri
Mon cœur au milieu de la nuit
Ma vision voilée de fumées
Isolé dans la complexité inabordable
Si bien ficelée en apparences
Profusion d'ombres portées se joue des réalités
Dans la pénombre
Ma croyance
Qu’un soleil noir se mette en place
Et ma lumière sacrée te voilà cachée
Mon sang désormais qui coule noir
Je vis une nuit
Révolue
Enfouie mais déjà revenue
Perdu ou aveugle
Mon chemin de clarté hors de ma vue
Faible bougie infime part d'espoir, d’absolu
Troublée par les souffles contraires
La Valse de mes sentiments à l'envers
Sang perçant
Cesse de transparaître mon sens
S'écoule alors sans cesse
Mon Être de nécessité
Dans la perte de mon ciel
Mon essentiel écroulé
Être éthéré erre dans les enfers
Solide
Était
Liquide et délétère
L'absence de ce que tu fus
Tu n'es plus
Tu es
Tué
Mais que peux-tu faire sinon pleurer
Mon tendre malheureux
Sollicite le peu qu'il te reste
Survivant
Tu as survécu
Dans le flou et le feu
Les seuls aveux d'impuissance pour seuls réconforts
L'origine infinie dans le néant infiniment
Reste l'obscurité et la petite candeur téméraire
Restent un poids sans solution
Puisqu’aucune raison ne l'atteint
Puisque mon cœur s'est éteint à l'énoncé obscur
Seule une intuition a su percer
Persévérer même avec cet abandon subjectif
Malgré mon cœur retourné
J’ai continué d'avancer
Cœur à terre, ma foi elle est restée suspendue