Je ne suis pour l'instant qu'un étang...
Mais dans l'immensité de Notre Amour
Je serai Le Fleuve qui viendra Nourrir
Notre Océan
Je viendrai dans le rapide courant...
Comme au premier de nos jours
Suspendre le temps sans faiblir
Dans mon Élan
Je sèmerai, tout en courant...
Notre Terre, au cœur de velours
Des champs de fleurs à venir
Sur ton Versant
Je ne trahirai point, même vieillissant...
Ce Sanctuaire Mon Amour
Tu resteras ce Profond Désir
ConstantÀ celle qui viendra...
À celle qui restera...
À celle qui trônera...
Dans mon cœur, en Âme-sœur, avec Bonheur
À celle ci, je veux dire sans sursis, ce que je suis
Tu ne me connais pas, mais assis trônant dans une tour de Lumière, je t'attends
Dans un monde de ténèbres, je protège seul les habitants de ma vie, du Néant
Saches que tu es tant attendue...
Même qu' en moi pousse des fleurs pour ta venue
Mais si je suis un Roi en mon cœur, il y a aussi des douleurs
Je surveille le jour qui pointe, j'entends ces oiseaux gazouillant le levant
Je reste ému à la fenêtre de ma cour, lorsque vient à moi le couchant
je contemple ces étoiles pour garder l'espoir même dans le noir
Pas de nouvelles de ma Belle, pas de récits...je ne sais si il est bon d'attendre
je pourrai sortir de ma tour, et visiter alentours...
Mais je ne sais où aller...
Il n'y a personne ici pour me guider...vers l'Amour
Je suis un Roi malgré moi, d'un royaume qui n'est qu'un point de vue
Si je ne le partage pas avec La Reine qui en comprendra toute l'étendue
Je ne peux chasser, je ne vis ici qu'avec légèreté et des fois gravité
je reste humble dans ce royaume puisque personne ne le connaît
je ne peux dormir et rêver ici sans te sentir aussi en paix
Ordonner, je ne sais pas ce que c'est, j'ai dû oublier, puisqu’ici je n'ai que quelques amis
Punir, j'ai dû sourire à ce moment là en moi, j'ai beaucoup mieux à offrir
Taxer, mais tu le sais...l'Amour ne se trouve pas dans les bourses
Je suis mon propre serviteur du bonheur, mais un bien piètre serveur
Je suis mon allié, et des fois mon propre prisonnier...sans les clés
je suis encore ce bouffon qui se rit de moi, comme pour oublier les faits
Aussi, j'ai dû je crois, cesser d'être un Roi...
Puisque tu n'es pas là...je ne suis pas chez moi
Je n'ai pas de royaume, si tu n'as pas ta couronne
Je ne désespères pas...je reste simplement un homme...en t'attendant
Mettre mon Cœur à Nu...devant cette foule inconnue
Être découvert dans la Lumière...devant mes frères
Même humble...sans masques ni armure, en pâture... Offert
Cela fait-il si peur d'être vrai, que l'on préfère de nouveau s'ignorer
Il y aura toujours quelqu'un pour me piétiner et me donner
Problème d'ignorance, d'intolérance, de confiance
L'oubli de compassion, de compréhension...et l'évolution ?
Je ne sais pas ce qu'il faut que j'offre de Moi pour faire sentir mon émoi
On me considère si sérieux, et des fois si pathétique, quelle critique !
Mais n'entendons-nous pas la même musique si mélancolique
N'en n'avons pas eu assez, qu'il faille encore nous détester
J'en ai marre de cette haine, et de voir tant de peines
J'en peux plus d'être emmuré...si glacé
Tant de volonté de pouvoirs, et c'est dérisoire
On me veut agenouillé, enchaîné
J'ai tant à leur donner en liberté
Je n'ai pas de raisons à vouloir un trône où m'asseoir
Je ne veux pas dominer, je veux simplement de l'Humanité
Mais je me perds dans cette recherche d'Unité
Et je tombe dans cette foi de perfection
Je me noie dans mon idéal fait d'illusions
Mais j'ai bien dû être souillé puisque...
De leurs mots je souffre...et ils croient à l'humour
Sans savoir qu'il s'agit avant tout d'Amour...
Ils sont si cyniques, tout me semble ici si dramatique
Ils jouent de leurs guerres, comme si la vie devait être à terre
Ils emploient leurs bâtons, comme si la vie méritait de ces dons
Et je me serre au plus profond et me prie de savoir me taire
Utilisant leurs mots comme des couteaux, ils me saignent
Faisant de leurs actes des bombes, il ne me reste que des tombes
Si déçu dans l'âme, je suis incompris et je reste dans l'ombre
Un jour je cesserai de vouloir croire en leurs lumières si opaques et si fades
Un beau jour, je construirai sentiment après sentiment, acte de cœur après acte de cœur, Ces Toiles de Bonheur...
Sans leurs bon vouloir, Sans leurs histoires
Dans les tréfonds de mon corps, s'est recroquevillé un Enfant
Dans cette Solitude portée d'une majuscule, Il s'est senti si minuscule
Dans cette perte de l'être si cher, qu'on appelle Maman
En moi règne encore ce souvenir si désespérant et si touchant
Dans une maison enfermée et secouée de ces habitants si déplaisants, et si méchants
Un Enfant regardait au travers d'une fenêtre une Étoile...dans la nuit bleutée, Il priait pour qu'elle revienne
J'ai porté tant de peines,et tant de fois j'ai cru à tort: elles me soutiennent
J'ai dû porter ce fardeau, comme une croix sur le chemin sans fin du blâme
J'ai reporté en silence et en larmes ce Moi jusqu'au confins de mon âme
Mais j'ai appris à gravir et à me porter, prêt seul à me secourir
Mais j'ai ouvert la cellule aux barreaux de fers, rentrant un peu amère
Et j'ai regardé ce Corps apeuré, si caché...et j'ai pleuré
J'ai pleuré des larmes de souffrances, mais là-bas rien ne résonne
Et tout se cloisonne
J'ai bien vieilli, et toi Mon tout petit...Toi sujet de mépris tu es resté figé dans le Passé
Je veux que tu saches que je t'aime au delà de tes peines et de tes chaines
Ne restes pas, là...prends ma main pour Notre Bien, tu peux avoir confiance, tu le sais toi d'où l'on vient
Je ne laisserai plus jamais personne te faire de mal, Tu te vois comme un Animal abandonné
Et je
te vois comme un Diamant brisé...Tu restes toujours plein d'éclats, et
tel un ciel constellé, je peux te le promettre, c'est ta Sensibilité qui
me fais avancer
Je vais dorénavant te chérir, et te blottir dans mes bras, et T'y sceller en Liberté
Je le sais, tu restes muet, et tes silences regorgent de plein de mots et de tourments
Tu le vois pourtant ! Je ne te mens pas, restes dans mes pas, car sans Toi, je ne suis que du vent
Toi et moi sommes un " Nous" si discret, quand donc lâcherons-Nous Ce Secret
Tu étais isolé, j'en suis désolé...
C'est moi qui t'es fuis, Mon tout petit, car dans toutes tes peines, je ne savais comment t'apaiser
Tu étais prisonnier, je sais...
C'est moi qui t'ai trahi, Mon tout petit, car dans mes faits d'ado, je t'ai tourné le dos pour t'oublier
Tu étais si coquin et si plein de malice, tes yeux brillants marrons, comme des noisettes de miel au goût profond
En te délaissant, j'ai pas vu que Tu étais le plus important Résident dans le fond de mon Cœur
On ne croit pas qu'il puisse il y avoir des tombeaux et des cages dans une chose si vivante
Mais je me suis visité...seul un rayon de lune est apparu à ma venue, sur cet ilot dans lequel tu étais tenu clos
Je t'en prie pardonnes moi, je sais maintenant ce Noir si profond, qui aspire toute les lumières, celui qui ressemble à l'Enfer
Je t'en prie, écoute moi et délivre toi de ce poids
Je t'en prie, analyse moi...TU VOIS ?
SOURIS MOI...
Nana707 le 11-11-2011 à 14:06:24 #
Bravo, tout simplement !
katleen le 10-11-2011 à 13:50:09 # (site)
Merci pour ton passage.
Je viens de lire ce texte plusieurs fois, il est merveilleux et totalement poignant, troublant. Espérons que cet enfant entendra ces mots d'amour.
leveilleurdenuit le 08-11-2011 à 18:07:43 # (site)
bonjour inconnu(e) merci de ton passage ,je reviendrais de temps a autre voir chez vous ce qui s'y passe bonne continuation
spleen le 08-11-2011 à 16:32:29 #
j'ai lu et relu .....et encore
quelle force ce texte , si poignant troublant si beau .......
poete83 le 08-11-2011 à 12:11:59 # (site)
Bonjour.
Un texte magnifique, rempli d'émotion et qui laisse entrevoir des lourds secrets.
J'ai écrit un poème sur un enfant:
http://poete83.vefblog.net/Lenfant
Bonne journée.
Un baiser d'enfant pour faire comme les Grands
Un baiser tout innocemment
Un baiser tout simplement...
Un baiser de joie s'envolant vers Toi
Un baiser sur ta joue, un baiser de dessous
Un baiser ému, un baiser du dessus
Des baisers de volonté pour t'apprivoiser
Un baiser de porcelaine de fragilité
Un baiser fou même à tes pieds
Un baiser complice d'attentions
Ce baiser volé pour m'avouer
Baiser déposé sur tes lèvres dévoilées
Un baiser tendre jusqu'au fond de toi
Baiser convoyeur de mes sentiments
Un baiser calice remplit de goûters
Baiser échangeur de délices
Un baiser rockeur sur tes scènes de ménages
Ce baiser salé comme pour pardonner
Baisers sucrés pour te consoler
Un baiser de soi sur le velours de ton Toi
Un baiser de moi sur tes cheveux de soie
Un baiser divin pour en faire une Loi
Ce baiser plein de douceurs déposé sur le seuil de ton Cœur
De baisers charmeurs, à te rendre si douce de désirs
Le baiser recruté à te faire voguer au delà de tes pensées
Ce baiser si long et si bon..qu'il remplace tous les mots d'Amour et tous les corps dénudés
Le baiser ce premier pas qui prononce sans dicter les règles d'un je qui t'aime
Commentaires
Lumaee le 28-11-2011 à 00:43:43 # (site)
Sauf que quand on les voit, on ne sait pas les reconnaître ! Où se trouve la vue ?
MADAMECRITIQUE le 20-11-2011 à 14:19:55 # (site)
Un homme comme on aimerait en voir plus souvent. Très belle déclaration à votre future inconnue.