Ça a commencé non pas avec des animaux chantant
Mais avec un cheval blanc nommée Blanche
Tombée en panne, j'étais en rade
Tout mon être poussé le râle, avachi, assommé et drogué
C'est dans la mélancolie que j'avançais
Tu as voulu le relever ton "prince en jean" qui ne savait voir que le négatif du conte
Trop pleine de joies, tu as voulu partager
Trop plein de regrets, j'ai donné ce que j'avais
Les contes de fées à la télé, c'était un rêve que je croyais vrai dans la réalité
À chercher l'équilibre, j'ai pris tout ce que tu avais à me donner
Perdue dans mes tracas, tu te cassais le bout du nez dans mes escaliers torturés
La vie ne m'a pas donné de mode d'emploi pour protéger de soi les petites fées hébergées
Je tendis mon coeur abîmé et quelque peu cicatrisé dans tes mains qui ne savaient
S'il était à protéger, à aimer ou à laisser
Un prince au bord du gouffre, ça souffre et ça fait souffrir bien malgré lui
C'est dans ma propre tour que tu m'as aimé
Pendant un temps je t'y ai laissée
Pour vivre l'Épreuve et nous sauver ensemble
Mais par la sorcière envoyé, un autre est venu te chercher, te voyant pleurer sur le bord de ma fenêtre
Il t'a donné de quoi te réconsommer, alcool, incertitudes et insouciances, sans lendemain
Pourquoi ne pas se prendre la main
Revenant certain d'être plus Grand et prêt enfin à arpenter la Montagne de la Vie avec Toi
Je me suis cassé le bout du nez sur mes escaliers torturés
Tes ailes de fées grillées ont délaissées le vent qui les faisait vibrer
Tes mains ont voulues venger la blessure de mon départ pour l'Aventure
Sans comprendre que le but de Celle-ci c'était Toi, tu t'es blessé à volonté
Les contes de fées ont été marqués dans des carnets
Tour après tour, les princesses ont pris des épées pour transpercer les Princes qui n'ont pas encore tuer leurs Démons
De feu et de flammes, le coeur éventré s'est nourri des plats froids de la Vengeance
Fous ces Princes qui veulent aimer avant de savoir qui ils Sont
Folle cette Princesse d'avoir jeté un coeur qui pouvait les faire s'envoler
Un carnet ouvert sur la fenêtre d'une tour désertée
Laisse la pluie effacer les lettres d'Amour pour laisser la place
Aux comptes d'une Fée
Ces gens attendent, marchent dans cette nuit de pluie
Des ruisselements claquetants sur le verre de ces vitres
Des voitures sans visages fument
Un rideau perlé aux reflets d'argent s'écoule avec le temps
Du passage, des attentions aux regards perdus, jusqu'aux lueurs orangées
Il y a tant d'Énergie: du rouge au vert, tout s'arrête...
Et le bal articulé reprend
Petit à petit un monde machinal se construit, ouvertures synchronisées, symétriques
...
Des vitrines revisitent à présent mon enfance
...
Il y a ...
Un Océan profond...dans lequel nagent et dansent des millions d'envies éphémères
Il y a ...
Une faille sans fond où une lanterne chante sans fin la Lumière d'une Foi
Il y a ...
En surface, un navire qui voyage sans but précis entre sa matérialité, et l'Infini
Il y a ...
Sur l'écume des joies et des peines qui étincèlent comme des diamants
Il y a ...
Sur une plage déserte des traces de pas érrants dans le Néant
Il y a ...
Dans cet Univers Une seule âme, entre ses armes, ses larmes et sa Flamme...
Elle s'étend dans le Puit sans fin et jusque sur cette plage au grains fins
Elle entend dans cette musique de fond, les lamentations et l'Union
Il y a ...
Entre ses désirs et ses haines, les couleurs amères du ciel
Il y a ...
Son envie irrépressible de trouver la Boussole de Notre Destin
Il y a ...
Son Espoir de voir dans nos Noirs les Flammes Divines Réunies à l'Infini
Il y a ...
Dans ses peurs des mensonges qui la rongent et veulent d'Elle un Désert sans lumières
Il y a ...
Dans le Reflet de ses yeux le Drapé de velours de toutes les Nuits Etoilées
Il y a ...
Une Âme profonde...dans laquelle un Océan incommensurable se fait comparable à la goutte d'eau qui ruisselle sur chacune de vos joues...elle est Unique pour vous, elle est semblable à toutes les autres et pourtant Elle est un morceau d'Un vase commun...
Qu'il y a...bien longtemps "Dieu" a placé en Nous
Il y a ...
En Nous une parcelle de ce Graal
Je parcours, et parfois je cours à ta recherche
Voyageant sur ce chemin, mon chemin de liberté
Je cherche parfois à m'emprisonner...Pourquoi ?
Vois-tu je crois m'être perdu, avec tous ces profils étendus dans les champs de ma vue
Pourtant, à plein temps dans mon esprit tiré de son Lit, je me cherche
Mais trop exaspéré de mon immobilité, je reste là sans Créer
Je veux te peindre Flamme divine et te décrire dans les moindres détails pour montrer tes facultés à réparer nos coeurs désespérés
Qu'ils voient en toi ce qu'ils ont en eux...Un Dieu, un Feu
Ce système veut de Moi mettre un terme, il m'enferme et dans la multitude me noie
Ce qu'il ne voit pas, c'est que j'ai plus qu'une intention mais une Foi de raison
à le rabaisser et exposer mon Humanité
J'ai tant à montrer à travers ce que je suis, ce que vous êtes
ce qui nous rassemble et nous distingue de ce qui tend à nous rendre dingues
Je suis un souffle divin malgré mon côté vaut rien
Je t'en prie pourvu que mon chemin soit ce Destin tant Voulu
C'est dans ce noir, que j'ai cru tout avoir perdu; c'est pourtant dans cet absolu vide, que je l'ai vue !
Que tu aies l'apparence d'une étoile, ou d'une main tendue
J'ai compris dans cet autre composé d'une peau aux multiples carrés colorés qui j'étais
J'ai vu mon âme dans le doux secret d'un rêve se relever
Et à l'aube de ma naissance je t'ai entendu me murmurer "ne t'inquiètes pas tout ira bien".
C'est dans ce Noir que j'ai cru m'être perdu, dans cette solitude qui nous fait si peur et si mal parfois.
J'aimerai vous dire, que moi aussi j'ai eu froid et pleuré
Mais c'est toujours dans ce Noir que se trouve notre lumière
Je ne la crois pas fragile, mais indélébile et sensible
Elle est un feu sacré, peu importe qu'elle ait des allures de petite flamme.
Elle est dansante et permanente, elle est l'infime partie de cet infini.
Elle est mon seul espoir...dans le Noir
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