Sonder l'insondable.
Voir de quoi on est capable...
Qui loge sous mon corps de sable ?
...
Ah...tu veux me tester, me mettre en branle
Sur la sellette, tu souhaites m'affronter et dominer
Tester corps et esprit, découvrir ce qui fuyait, inaccessible
Ah tu me crois fragile, mais sous ces airs innocents
Tu ne vois pas les complexes sentiments, les dérives chavirant
Les pointes extrêmes de folie, la suprématie de mon être Unique
Personnalité refermée, sous des poignées sociables, et ineffable
Je me joue des peurs, de mes extrémités sous poisons
Je me prends aux jeux des passions, par plaisir, par masochisme
Je me perds dans le sadisme et dans la violence jusque là retenus
Rare mais réel, ce désir de tout foutre en l'air.....Mon défi me défiant !
Colère exprimée et recherchée pour l'intensité, dans ce pur sens
Sonne le glas de cette raison et de ces morales, pour une énergie
Une synergie animant le profond chaos, dans nos pantins si bien articulés
Une voix pour conter l'incontrôlable, pour expérimenter nos propres poupées
Du noir, du feu et de la glace....briser le miroir en place, trop stable
Du sang, du sexe, un soupçon de mort dans l'insipide de nos vies misérables
De la violence, des fuites et des combats et ainsi lever notre complexité effacée
Dans ces suites préparées et bien mornes, un désordre relevant enfin le vivant
Insectes et tortures, boue et rouille sous une peau satinée
Gueules cassées, déchirer la construction divine sans moyens faciles
S'abîmer, s'enterrer et renaître sans forces mais forgés de notre pacte difficile
Pas de but, sinon de voir notre côté abrupt et brut sous apparences plagiées
Des odeurs de carbonisé...du feu pour nos poumons en manque d'aération
Un goût de fer, une étrange fierté de toucher au danger, et au ferreux
Brûler à l'acide nos préjugés sur nos possibilités, sans limites préfixées
Percer à l'aiguille les sentiments d'impuissance de nos places si ancrées
Prendre de force contre soi, le trône offert dès la naissance...et dire "je mérite"
Un horizon à la verticale, un duel personnel...un choix cruel
Un cri qui vient des tripes, où le cœur vibre des sentiments de survie
Dans nos vies si tranquilles, sa propre punition à juste raison pour vouloir Vivre
Dans le moche et le sale, s'élever amoché et beau d'avoir traversé notre Enfer Personnel
Un test...pour une autre vie !
D'un mystère...peut-être éphémère
Assurée tu peux l'être, de mon entièreté
Je sais qu'on ne se connait point
Puisque même dans tous ces recoins...
Je ne sais ce qu'en pense ladite favorite
Est-ce attirance ou curiosité
Je ne peux seul en décider, c'est vrai
Je ne compte pas "deux", et j'ai cessé
Filmer avant d'éprouver n'est plus de mes faits
Tu le souhaitais...manquait plus que cette soirée
J'essaye tant bien que mal, de te cerner
Mais c'est bien vérité que de dire "je préfère nos libertés"
S'attacher et se ruiner en ces terres modernes
Ce n'est pas pour me satisfaire...mais j'aime plaire
Avec mes doutes, nos points de suspension
J'y lis tout de même des compréhensions
Sans certitudes, je profite tout simplement
De quelques uns de nos moments
Inscrite, d'exception...puis hors compétition
Elle sort du lot, millésime 89
Elle se voit, je sais pas pourquoi, j'ai été surpris
De certains de ses mots alors qu'elle citait les miens
C'est bien malin !
Tu le sais au final que ces mots sont pour toi
Trop fatigué pour écrire trois lettres
Pas assez, pour décrire en texte
Une subtile résidente, en inconnue là
Tu te reconnaîtras ...
Sur un sentier à peine dessiné, pieds nus sur la rosée
Marche et rêve sous la lumière tamisée d'une forêt enchantée
Un être fragilisé...
Encore en costume, bien que souillé...il marche en homme digne
Sans fierté, et avec toute humilité il distingue sa beauté émouvante
Une déesse déshéritée...
Dans la danse où des êtres chantent l'air du temps
Il s'approche doucement, et personne ici ne s'effraie
Des êtres questionnés...
Les ombres et les lumières vivent ici en harmonie, et libres
On voit à ses rides les profonds sillages de la tristesse si souvent versée
Il laisse une trace qui sera vite effacée, par la pluie qui s'annonce
Sous l'arche d'un site antique, il ne se prend plus aux jeux fabriqués
Regards perdus et pourtant perçant les secrets enchantements
Il s'aventure sans indiscrétion dans la solitude de cette entité
Sous la forêt tempérée, il a laissé échappé son vœu
Sans paroles, il s'avance dans celle qui l'a vu naître
Elle le connaît sans lui parler, elle entend son cœur bleu
Enfin cette offre et cette porte, qui ne se refermera jamais plus
Le temps d'un au revoir...l'instant d'un adieu
Dans un mélange discret d'innocence et de désolation
Les gouttes tombent à ses pieds, sans pouvoir les contenir
Cette peine et cette fascination qu'il a pour la vie même
Inconcevable pour ceux qui ne l'ont pas jamais vécue
Ces moments où la contradiction est l'essence même de l'unité
De la haine il en avait, et de l'amour tout autant, à offrir, et à jeter
Mais tout s'écoule à travers lui, comme étant le seul destinataire
Il est à terre, à genoux mais vivant, dans son humanité la plus simple et directe
Lui qui était venu pour s'y suicider, n'a pas trouvé de sens à sa vie
Il a trouvé le sens de la vie, sa cruauté, sa profonde indifférence, en apparence à la destiné
Il a reçu le cadeau que tous cherchent dans les mélodies, et les parfums des autres
Il a vu en lui le miroir qu'il croyait brisé, à la vérité si simple
Être ne veut pas dire posséder, être c'est avant tout vibrer, au son de l'univers tout entier
Nous ne possédons rien, et rien ne nous enchaîne
Nous sommes si simples, derrière nos complexités fausses
Un désert de tout, pour oublier nos riens si vitaux
Non plus de désirs...juste un amour sincère de vivre
Dans son passé si plié, il se réveille dans un fou rire
Un éclat de diamant dans sa vie de mendiant
La seule richesse à jamais sienne dans sa vie de chienne.
Pourquoi est-ce que je traine ici encore
À attendre que quelqu'un vienne frapper à ma porte
Doucement...Tendrement
Je ne fais que l'escorte de moi-même pour éviter de rester blême
Je semble le vivant mais à demi-mort, l'amour je le prend en égoïste
J'ai du mal aujourd'hui
J'ai laissé s'écouler toute mon énergie
Je ne sais plus quoi lui dire
Elle était ce que je voyais de plus précieux dans ma vie
Elle me regarde de ses yeux froids
Et j'y lis le chaud regret, l'amertume du poids de nos silences
On s'est toujours trop bien compris tous les deux même dans la rupture
Il y a une suture qui ne refermera jamais
Cette douce plaie que j'ai du mal à ne plus toucher
Tant j'ai aimé celle qui m'a poignardé
Je ne peux plus être un chevalier, un prince pour qui que ce soit
Tant elle a marqué de ce qu'elle est ce qui pourrait être conté bien des fois
Je ne sais où de nouveau fuir, dans cette distance et ce temps qui ne fonctionnent pas
Il y a la pluie qui m'irait si bien là dans mon appartement
Dans mon verre de porto
J'aimerai que cesse de temps en temps mon solo
J'aurais envie de pleurer dans ses bras encore...la sentir près de moi
Dans ma faiblesse, près d'elle j'étais quand même un peu fort
Cavalier seul, pour une vie désormais sans mesure commune
Je suis triste de la savoir là dans ma rue, à l'encontre de ce que nous étions
Je suis fatigué de nager contre la marée
Je perds de temps en temps ce goût pour l'autre
Ma porte ne s'ouvre que pour me laisser entrer ou sortir
Puisque à personne je ne laisse mes clés
Ma serrure déverrouillée est habituée à ne pas être fracturée
Des surprises sont offertes par la Vie d'autrui
Je n'ai qu'elle en compagne, elle que j'accepte infidèle
Mais mes sourires et mon plaisir sont à vivre seul encore et toujours
De nuit comme de jour, je n'ai plus de passion
Je vis presque que de raison
Dans ma maison
Je le sais...je suis meilleur
Lorsque je peux donner de mon cœur
Mais ici les sites font défiler mes heures
Des rencontres marquées des contre-courants
Des profils exposés sans connexion, ni fil à suivre
Là aussi, à tenter d'apprivoiser cet autre sur une toile de soi
Il n'y a que Vous pour m'entendre le dire
Je ne partage plus rien en dehors de cet espace si clos
Où les bruits, les échos sont sous clé virtuelle
Je veux montrer ma vision...mais je veux voir celle des autres
Je veux me sentir groupé en assemblée
Famille...c'est beau et c'est bien
Non pas que je n'apprécie pas mon être dans la solitude
Juste que je sais que je souris plus à la vie et aux gens lorsqu'en moi résonne "deux"
Elle est malgré tout cet Unique
Je ne le comprend pas
Elle a le goût de la toute première fois, et de la toute dernière
Ce goût amère, des larmes salées et du sucré...passé
C'est la première depuis des mois...
Derrière un petit feu de camp retranchée..tu joues de regards allumés
Dans ces volutes, tes yeux écarquillés et maquillés pétillent
Tu souris, est-ce pour moi que tes dents scintillent
Premier rendez-vous, et je m'incline pour une féminine présence
C'est commun...classique, pourquoi alors dans mon univers un renouveau
Je me crois premier à le vivre, comme si passé était sans faits
Il existe des sensualités que nulle chose ne pourrait compromettre, pas même une cigarette
Je la regarde sous tes longs doigts blancs, et je feinte de ne point t'observer
Peut-être est-ce à peine une fin dans ce début certain
J'en profite de te voir si sensuelle...toi que je ne connais point
C'est facile de tomber amoureux, dans ces moments si délicieux
Je laisse cette affaire à un autre, être léger c'est bien mieux
Sur ton filtre, un film à peine visible d'un rouge esquissé
Ce feu orange à merveille contraste au bleu fard que tu portes
Tu pourrais défiler et promouvoir encore cette saleté tant ta beauté la rachète
Moi pour de bon, j'y ai perdu mes marques...
Mon café froid repose sur table, tu termines ce moment si intime pour moi et elle...
Oserais-je une pensée de me comparer à cette blonde qui époumone
Voudrais-tu m’incendier, me porter de tes doigts délicats sans briquet
Je te laisserai respirer, ton expiration sera une subtile inspiration
C'était juste un temps pour une interruption au travail forcé...
Si tu savais comme je l'aime, désormais rien que pour cette pause
Merci de cette cigarette puisque sans elle...rien ne se serait passé
Au final, on lui reproche beaucoup...mais pour une fois tu lui fais exception !
C'est quoi ta marque préférée...je t'assure un paquet plein dans ma serviette de cuir
À la place de mes patchs sans goûts et sans odeurs, pour un instant de douceur
Chaque midi, tu seras servie de ce qui autrefois me faisait fuir
Je comprends désormais le mot besoin...mais il est doux dans mon cœur !
À quand la prochaine pour un autre émoi ?
Puisque entre et moi
Juste une cigarette qui se consume...qui s'envole en fumées sous ta beauté
lumaee le 22-06-2012 à 22:13:11 # (site)
Vous ne voyez que trop la cigarette ici...elle n'est pourtant ici "que de la fumée" d'un feu bien plus important..
MadameCritique le 01-06-2012 à 09:14:16 #
5ans d'ans d'abstinence tabagique et je laisse les blondes ou les brunes se pendre à d'autres lèvres sans envie aucune.
MadameCritique le 01-06-2012 à 09:13:25 #
5 ans et demi d'abstinence tabagique et je ne remettrais à ce jour pas une blonde à mes lèvres sans en vomir de dégoût...
Commentaires
lumaee le 22-06-2012 à 22:07:59 # (site)
Je vous en prie...
madamecritique le 07-06-2012 à 09:17:24 # (site)
Je suis sans voix... c'est vraiment ça...
Merci de cette introspection si intime et dans le miroir de laquelle on se reconnait.