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Au-delà

posté le 06-06-2012 à 00:10:32

Fission...

 

 

 


Sonder l'insondable.

Voir de quoi on est capable... 

Qui loge sous mon corps de sable ?

...

Ah...tu veux me tester, me mettre en branle

Sur la sellette, tu souhaites m'affronter et dominer

Tester corps et esprit, découvrir ce qui fuyait, inaccessible

 

Ah tu me crois fragile, mais sous ces airs innocents

Tu ne vois pas les complexes sentiments, les dérives chavirant

Les pointes extrêmes de folie, la suprématie de mon être Unique

Personnalité refermée, sous des poignées sociables, et ineffable

 

Je me joue des peurs, de mes extrémités sous poisons

Je me prends aux jeux des passions, par plaisir, par masochisme

Je me perds dans le sadisme et dans la violence jusque là retenus

Rare mais réel, ce désir de tout foutre en l'air.....Mon défi me défiant !

 

Colère exprimée et recherchée pour l'intensité, dans ce pur sens

Sonne le glas de cette raison et de ces morales, pour une énergie

Une synergie animant le profond chaos, dans nos pantins si bien articulés

Une voix pour conter l'incontrôlable, pour expérimenter nos propres poupées

 

Du noir, du feu et de la glace....briser le miroir en place, trop stable 

Du sang, du sexe, un soupçon de mort dans l'insipide de nos vies misérables

De la violence, des fuites et des combats et ainsi lever notre complexité effacée

Dans ces suites préparées et bien mornes, un désordre relevant enfin le vivant

 

Insectes et tortures, boue et rouille sous une peau satinée

Gueules cassées, déchirer la construction divine sans moyens faciles

S'abîmer, s'enterrer et renaître sans forces mais forgés de notre pacte difficile

Pas de but, sinon de voir notre côté abrupt et brut sous apparences plagiées

 

Des odeurs de carbonisé...du feu pour nos poumons en manque d'aération 

Un goût de fer, une étrange fierté de toucher au danger, et au ferreux

Brûler à l'acide nos préjugés sur nos possibilités, sans limites préfixées

Percer à l'aiguille les sentiments d'impuissance de nos places si ancrées

Prendre de force contre soi, le trône offert dès la naissance...et dire "je mérite"

 

Un horizon à la verticale, un duel personnel...un choix cruel

Un cri qui vient des tripes, où le cœur vibre des sentiments de survie

Dans nos vies si tranquilles, sa propre punition à juste raison pour vouloir Vivre

Dans le moche et le sale, s'élever amoché et beau d'avoir traversé notre Enfer Personnel 

 

 

 

 

Un test...pour une autre vie !

 

 


Commentaires

 

lumaee  le 22-06-2012 à 22:07:59  #   (site)

Je vous en prie...

madamecritique  le 07-06-2012 à 09:17:24  #   (site)

Je suis sans voix... c'est vraiment ça...
Merci de cette introspection si intime et dans le miroir de laquelle on se reconnait.

 
 
posté le 05-06-2012 à 23:45:38

Millésime 89...

 

 


 

D'un mystère...peut-être éphémère 

Assurée tu peux l'être, de mon entièreté 

Je sais qu'on ne se connait point

Puisque même dans tous ces recoins...

Je ne sais ce qu'en pense ladite favorite

 

Est-ce attirance ou curiosité

Je ne peux seul en décider, c'est vrai

Je ne compte pas "deux", et j'ai cessé

Filmer avant d'éprouver n'est plus de mes faits

Tu le souhaitais...manquait plus que cette soirée

 

J'essaye tant bien que mal, de te cerner

Mais c'est bien vérité que de dire "je préfère nos libertés"

S'attacher et se ruiner en ces terres modernes

Ce n'est pas pour me satisfaire...mais j'aime plaire

 

Avec mes doutes, nos points de suspension

J'y lis tout de même des compréhensions

Sans certitudes, je profite tout simplement

De quelques uns de nos moments 

 

Inscrite, d'exception...puis hors compétition

Elle sort du lot, millésime 89

Elle se voit, je sais pas pourquoi, j'ai été surpris

De certains de ses mots alors qu'elle citait les miens

C'est bien malin !

 

Tu le sais au final que ces mots sont pour toi

Trop fatigué pour écrire trois lettres

Pas assez, pour décrire en texte

Une subtile résidente, en inconnue là

 

Tu te reconnaîtras ...

 

 

 

 

 



 

 

 


Commentaires

 

lumaee  le 22-06-2012 à 22:08:24  #   (site)

Pas de quoi Clin doeil

favirute   le 10-06-2012 à 21:03:50  #

quelle surprise !!!!! merci , mon ami ... Clin doeil

 
 
posté le 02-06-2012 à 23:57:13

Sur les pas de sa vie...

 

 

 

 


Sur un sentier à peine dessiné, pieds nus sur la rosée 

Marche et rêve sous la lumière tamisée d'une forêt enchantée

Un être fragilisé...

 

Encore en costume, bien que souillé...il marche en homme digne 

Sans fierté, et avec toute humilité il distingue sa beauté émouvante

Une déesse déshéritée...

 

Dans la danse où des êtres chantent l'air du temps

Il s'approche doucement, et personne ici ne s'effraie

Des êtres questionnés...

 

Les ombres et les lumières vivent ici en harmonie, et libres

On voit à ses rides les profonds sillages de la tristesse si souvent versée

Il laisse une trace qui sera vite effacée, par la pluie qui s'annonce

 

Sous l'arche d'un site antique, il ne se prend plus aux jeux fabriqués

Regards perdus et pourtant perçant les secrets enchantements

Il s'aventure sans indiscrétion dans la solitude de cette entité

 

Sous la forêt tempérée, il a laissé échappé son vœu

Sans paroles, il s'avance dans celle qui l'a vu naître

Elle le connaît sans lui parler, elle entend son cœur bleu

 

Enfin cette offre et cette porte, qui ne se refermera jamais plus

Le temps d'un au revoir...l'instant d'un adieu

Dans un mélange discret d'innocence et de désolation

Les gouttes tombent à ses pieds, sans pouvoir les contenir

Cette peine et cette fascination qu'il a pour la vie même

Inconcevable pour ceux qui ne l'ont pas jamais vécue

Ces moments où la contradiction est l'essence même de l'unité 

De la haine il en avait, et de l'amour tout autant, à offrir, et à jeter

Mais tout s'écoule à travers lui, comme étant le seul destinataire

Il est à terre, à genoux mais vivant, dans son humanité la plus simple et directe

Lui qui était venu pour s'y suicider, n'a pas trouvé de sens à sa vie

Il a trouvé le sens de la vie, sa cruauté, sa profonde indifférence, en apparence à la destiné

Il a reçu le cadeau que tous cherchent dans les mélodies, et les parfums des autres

Il a vu en lui le miroir qu'il croyait brisé, à la vérité si simple

Être ne veut pas dire posséder, être c'est avant tout vibrer, au son de l'univers tout entier

Nous ne possédons rien, et rien ne nous enchaîne 

Nous sommes si simples, derrière nos complexités fausses

Un désert de tout, pour oublier nos riens si vitaux

Non plus de désirs...juste un amour sincère de vivre 

Dans son passé si plié, il se réveille dans un fou rire 

Un éclat de diamant dans sa vie de mendiant

La seule richesse à jamais sienne dans sa vie de chienne.

 

 

 

 

 

 


Commentaires

 
 
 
posté le 01-06-2012 à 11:23:57

Entre le 25 et le 60

 

 

 

 

 

Pourquoi est-ce que je traine ici encore

À attendre que quelqu'un vienne frapper à ma porte

Doucement...Tendrement


Je ne fais que l'escorte de moi-même pour éviter de rester blême

Je semble le vivant mais à demi-mort, l'amour je le prend en égoïste

J'ai du mal aujourd'hui

 

J'ai laissé s'écouler toute mon énergie

Je ne sais plus quoi lui dire

Elle était ce que je voyais de plus précieux dans ma vie

 

Elle me regarde de ses yeux froids

Et j'y lis le chaud regret, l'amertume du poids de nos silences

On s'est toujours trop bien compris tous les deux même dans la rupture

 

Il y a une suture qui ne refermera jamais

Cette douce plaie que j'ai du mal à ne plus toucher

Tant j'ai aimé celle qui m'a poignardé

 

Je ne peux plus être un chevalier, un prince pour qui que ce soit

Tant elle a marqué de ce qu'elle est ce qui pourrait être conté bien des fois

Je ne sais où de nouveau fuir, dans cette distance et ce temps qui ne fonctionnent pas

 

Il y a la pluie qui m'irait si bien là dans mon appartement

Dans mon verre de porto

J'aimerai que cesse de temps en temps mon solo

 

J'aurais envie de pleurer dans ses bras encore...la sentir près de moi

Dans ma faiblesse, près d'elle j'étais quand même un peu fort

Cavalier seul, pour une vie désormais sans mesure commune 

 

Je suis triste de la savoir là dans ma rue, à l'encontre de ce que nous étions

Je suis fatigué de nager contre la marée

Je perds de temps en temps ce goût pour l'autre

 

Ma porte ne s'ouvre que pour me laisser entrer ou sortir

Puisque à personne je ne laisse mes clés

Ma serrure déverrouillée est habituée à ne pas être fracturée

 

Des surprises sont offertes par la Vie d'autrui

Je n'ai qu'elle en compagne, elle que j'accepte infidèle

Mais mes sourires et mon plaisir sont à vivre seul encore et toujours

 

De nuit comme de jour, je n'ai plus de passion

Je vis presque que de raison

Dans ma maison 

 

Je le sais...je suis meilleur

Lorsque je peux donner de mon cœur

Mais ici les sites font défiler mes heures 

 

Des rencontres marquées des contre-courants

Des profils exposés sans connexion, ni fil à suivre

Là aussi, à tenter d'apprivoiser cet autre sur une toile de soi

 

Il n'y a que Vous pour m'entendre le dire

Je ne partage plus rien en dehors de cet espace si clos

Où les bruits, les échos sont sous clé virtuelle

 

Je veux montrer ma vision...mais je veux voir celle des autres

Je veux me sentir groupé en assemblée

Famille...c'est beau et c'est bien

 

Non pas que je n'apprécie pas mon être dans la solitude

Juste que je sais que je souris plus à la vie et aux gens lorsqu'en moi résonne "deux" 

Elle est malgré tout cet Unique

Je ne le comprend pas

Elle a le goût de la toute première fois, et de la toute dernière

Ce goût amère, des larmes salées et du sucré...passé

 

 

 

 

 

 

 


Commentaires

 
 
 
posté le 30-05-2012 à 13:47:16

La cigarette

 


C'est la première depuis des mois...

 

 

 

 

 

Derrière un petit feu de camp retranchée..tu joues de regards allumés

Dans ces volutes, tes yeux écarquillés et maquillés pétillent

Tu souris, est-ce pour moi que tes dents scintillent

Premier rendez-vous, et je m'incline pour une féminine présence

 

C'est commun...classique, pourquoi alors dans mon univers un renouveau

Je me crois premier à le vivre, comme si passé était sans faits

Il existe des sensualités que nulle chose ne pourrait compromettre, pas même une cigarette

Je la regarde sous tes longs doigts blancs, et je feinte de ne point t'observer

 

Peut-être est-ce à peine une fin dans ce début certain

J'en profite de te voir si sensuelle...toi que je ne connais point

C'est facile de tomber amoureux, dans ces moments si délicieux

Je laisse cette affaire à un autre, être léger c'est bien mieux

 

Sur ton filtre, un film à peine visible d'un rouge esquissé 

Ce feu orange à merveille contraste au bleu fard que tu portes

Tu pourrais défiler et promouvoir encore cette saleté tant ta beauté la rachète

Moi pour de bon, j'y ai perdu mes marques...

 

Mon café froid repose sur table, tu termines ce moment si intime pour moi et elle...

Oserais-je une pensée de me comparer à cette blonde qui époumone

Voudrais-tu m’incendier, me porter de tes doigts délicats sans briquet

Je te laisserai respirer, ton expiration sera une subtile inspiration

 

C'était juste un temps pour une interruption au travail forcé...

Si tu savais comme je l'aime, désormais rien que pour cette pause 

Merci de cette cigarette puisque sans elle...rien ne se serait passé 

Au final, on lui reproche beaucoup...mais pour une fois tu lui fais exception !

 

C'est quoi ta marque préférée...je t'assure un paquet plein dans ma serviette de cuir

À la place de mes patchs sans goûts et sans odeurs, pour un instant de douceur

Chaque midi, tu seras servie de ce qui autrefois me faisait fuir

Je comprends désormais le mot besoin...mais il est doux dans mon cœur !

 

À quand la prochaine pour un autre émoi ?

Puisque entre et moi

Juste une cigarette qui se consume...qui s'envole en fumées sous ta beauté 

 

 

 

 

 

 


Commentaires

 

lumaee  le 22-06-2012 à 22:13:11  #   (site)

Vous ne voyez que trop la cigarette ici...elle n'est pourtant ici "que de la fumée" d'un feu bien plus important..smiley_id239883

MadameCritique  le 01-06-2012 à 09:14:16  #

5ans d'ans d'abstinence tabagique et je laisse les blondes ou les brunes se pendre à d'autres lèvres sans envie aucune.

MadameCritique  le 01-06-2012 à 09:13:25  #

5 ans et demi d'abstinence tabagique et je ne remettrais à ce jour pas une blonde à mes lèvres sans en vomir de dégoût...

Pasko  le 31-05-2012 à 17:49:56  #   (site)

En tant que fumeuse (occasionnelle mais premanente), je me sens visée par ton poème.smiley_id239890

 
 
 

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