Que tous ceux qui me veulent à terre...viennent
Car aujourd'hui je me sens à me laisser faire
Sur cette dernière contrée, rien à défendre
Pas de muraille, aucune bataille
Dans mon cœur résigné, un simple aller
Dans votre venue, la vertu d'une fin attendue
Profitez de mon temps donné
Vous avez tout à y gagner
Votre énergie sera complétée
J'ai tant navigué sur la tristesse, que j'en connais tous les chemins privés
J'ai su me ressourcer auprès des douleurs, alors excusez mon manque de peur
J'ai poursuivi pendant un temps une joie de solitude, aujourd'hui effacée et disparue
Acceptez ma retenue à ne point me venger, de ne point rendre coup sur coup
Cette énergie laissera place à celle soumise de l'agonie, pour notre objectif suivi
Enfin, votre rencontre pour rompre ma porte ouverte sur cette vie
C'est avec mon plein accord, que je vous laisse me punir en définitive
J'ai atteint mes limites, de patience et d'affront au destin qu'est le mien
Ne tardez pas, je ne suis pas assez fou, pour me suicider à genoux sans rien
Rien à perdre dans cette vie, puisque en moi plus personne ne m'appartient
Un coupable de fait sans volonté satisfaisante, je suis une victime ici fictive et lancinante
À l'intérieur déjà mort, à l'extérieur un simple corps
Ouvrez les portes des enfers, sur la terre j'ai gouté à son supplice
En âme rampante...j'ai tenté la danse du paradis, je suis tombé en complice
Fermez toutes les sorties, empêchez ma dernière fuite, et exécutez mon sort
Si vous avez quelques sentiments de pitié, invitez musiciens et faites jouer
Autour de moi, pendant ma défaite, une musique sauvage pour ma descente
Dans vos rires, oubliez mon sang et mes larmes, ajoutez votre mélange souhaité
Dans notre danse macabre, bougez mon être aux rythmes des folies pressantes
Teinté d'ecchymoses, de rouge vif et de salive, une part de poussière sur mon visage
Méconnaissable, laissez votre originalité travailler, pour que pas trop rapide je parte
Laissez moi profiter de ce moment inconciliable et confirmer ma volonté impuissante
Allons ! Dansons sur ma tombe comme des fous au coucher d'un jour, pour boucler ce tour
Valsons mes amis, autrefois ennemis...les pires
Je vais bientôt pour le meilleur en finir
Peut-être avec un dernier sourire...
L'odeur
D'un coffre fort
Sur un tapis rouge...
Car c'est de saison
D'un printemps fuyant
Rempli de fleurs fanées
Supportant les morts gisants des regrets
...
D'un inconnu nu sans dynamique
Avec fermeture hermétique
Sur un transport de couverture
De tous les faits avec le contrôle technique
Dans un garage pour réparation
Sur une place sans mirage, pour une révision
À l'abri du vent, sans le moindre sous
Sans dessus ni dessous, sur un banc
Où l'on s'étend comme un étang, sans vœu
D'une vaine consolation, l'étrange sensation
Dans une prison fermée, pour une raison de paix
Une place marquée pour se reposer
D'un cœur brisé et de mauvaise colle
Dans un corps sans pression
De l'esprit critique d'anciennes tactiques
Du présent sans mystères
Dans la pause nécessaire à l'avenir
Au dessus d'un passé compliqué mais enterré
Un nuage de saison
Dans un hiver à part entière
Au dessus d'un terrain sans culture
D'une prière
Dans l'attente après le soir
Sur cette fin de désespoir
De ce fait
C'est d'un seul mécanisme
Mais c'est pas systématique...
C'est étrange
C'est long et ennuyeux
C'est sans plaisirs ni désirs
C'est un passage obligé après les tourments et les orages des grands étés !
apartee le 27-06-2012 à 05:03:16 # (site)
Je pensais que les images étaient tes toiles bonne journée à toi....
Particulière...
Simple et si je regarde en arrière, je te vois !
Toi
Si les faits ont tendance à former le destin, tel un dessin
Toi, tu en as l'essence, tout le sens de mon action repose en vrai...en vain ?
Je ne peux réaliser à quel point, tu fus au-delà du simple vécu
Si le ciel voulait tomber, je le sais que c'est à toi que je penserai
Si la terre pouvait s'ouvrir, mon corps voudrait s'offrir dans des failles sensuelles
Mon cœur lui ne peut plus souffrir d'une autre part entière, tant il est aliéné d'elle
Non elle n'est pas parfaite, elle m'a blessé à point nommé au nom de sa réalité
Je ne suis plus de passé, mais de présent je comprends désormais
Elle est Particulière...
Sous la pluie, dans un canapé mou, ou sur le dur pavé ...Elle est ce qui me retient
Je ne saurai dire, ce que sera mon avenir, j'ai tant plié à cette force inscrite
Dans notre routine, j'ai joué de l'escrime pour de l'adrénaline avec cette concubine
Dans notre profond secret, seule en moi je la connais...elle réside
Dans son lieu, je ne sais ce qu'elle en a gardé
Je pense que pour moi gravée, exposée et à jamais, elle résiste
Comment le prouver sinon par mes simples ressentis cachés
Particulière
Camarade de partages...tout coule de source sur la route
Amis de confiance, c'était comme une alliance
Une chérie choisie et aimée comme plus jamais
En complices, en fusion puis en fission...je ne sais si c'est une chance
Malgré nos faits, nos erreurs à contre cœurs dans le silence
J'ai saisi l'opportunité, et elle fait suite dans ce sens
Particulière !
Je ne sais pas comment donner encore plus fort
Je veux un équilibre dans nos êtres libres
Pourtant si simple d'avouer, mais si compliqué d'un "je t'aime" qui abolit toutes ces frontières
Ni en guerrier, ni en conquérant, en homme simplement
Tu sais je crois bien que je suis particulier finalement
Particulier
Je ne peux décrire ce qu'en moi, tu as provoqué...
Je voudrai bien prononcer qu'il s'agit d'amour...mais c'est si particulier
Une attache, un lien qui au lieu de s'éroder finit renforcé, alors que nous l'avons voulu brisé
Couper, casser...délaisser ce qui nous retenais à l'autre
Dans nos colères, dans nos lointains voyages sans partages, des fruits du dommage
Je ne peux faire faiblir ton image, je ne peux dévier la volonté de mon cœur
Comme prisonnier, et pourtant en libéré je voudrai te retrouver même évoluée
Le fait est qu'il ne s'agit pas de promesse, mais d'un fait mystérieux que je crois sincère
Tu sais...
Un "Je t'Aime" particulier au delà du temps qui lasse
Un "Je t'Aime" au-delà de l'espace qui sépare si souvent
Un "Je t'Aime" systématique pour Toi et Unique à chaque fois
Particulier et Particulière dans Un Mystère !
Mais qui pourrait le dire, le prédire...
Moi je ne le sens plus mon avenir...
Non je ne sais pas ce qui est le pire !
Un bon jean, une fermeture de sécurité sur du cuir graissé
Des bottes et des gants, un casque taillé pour l'aventure...
Je m'affaire de protections...car je sors pour de l'action
Je vérifie tout, même l'huile, tout à bonne température
Je manque d'air et d’adrénaline, alors je vais sur mon feu à gaz
Tous ces clowns en sandales et en shorts sur des engins de mort
Je ne suis pas un spécialiste, mais j'agis en prudent et en conséquences sur la piste
Tout ces abrutis sans le sens se prennent pour toréadors, à torts
Il y a des risques que je connais et j'en admets les suites s'il faut payer toute la liste
Une fuite en avant, et digne de ce nom...sur un moteur à combustion
Faire monter les compte-tours sans détours jusqu'à en devenir sourd
Pas de monde alentours, seul sur ma machine et intimes à ce jour
Elle n'a pas de nom, j'y oublis le mien sur cet engin de passion
Et mon histoire décousue se perd sur le fil de gomme résolu
Tenir le cap, pencher mais sans tomber...j'avance et pas en silence
Je m'incline avec volonté et assurance car ici c'est ma propre danse
Ils s'affolent...la vitesse est pour eux un danger, elle est pour moi une raison, un plaisir
Laisser les autres derrière éberlués, je m'en moque, je ne fais pas ça pour la frime
J'ai besoin de cette énergie, pour me sentir vivant et libre malgré les codes
Ma tête se secoue au rythme des roues, et cause du vent en mains agiles
Mes genoux au plus près, mes poignés certains pour un chemin sans destinations
Je roule par distraction, pas de but sinon sur la route où tout ira bien
Je ne suis personne même ceux qui m'impressionnent sur leur trombonne
Je me sens énervé alors j'enfonce la poignée, et double à tue-tête
Je me calme au nombre des kilomètres, et de temps en temps, je m'arrête
Une pause face au paysage immense, et étendu devant mes yeux
Pas de masque sous mon casque, je ne joue aucun jeu
Je frissone lorsque il y a des frayeurs qui font court-circuiter mon coeur
Je rigole sur la route de ma liberté, j'y laisse mes sacs à la bonne heure
C'est une 600, ou une mille pour ma cible sans contre sens
Je triomphe sur ma kawa, ou suzuki...je m'épanouis
J'ai besoin de vibrer au sons de mes acuités
En vitesse...
Je délaisse, tristesse et tout ce qui m'affaisse
Sans détours, c'est mon tour, là où je me déleste
Je vais prendre du bon temps mais en vitesse
Libre...
Une étoile...
Ce souvenir derrière une fenêtre sans cour
Des mauvais tours et des larmes en silence versées sous ton absence
Des prières pour te revoir, sentir tes bras qui savaient si bien protéger et calmer
Pas Un homme n'a su me montrer ce qu'est le courage
Pas Un homme n'a pu m'enseigner le respect sans violence
Pas Un homme n'a fait ce lien d'amour si fort, qui relie par delà les coups du sort
Pas Un Seul !!!
Une Seule a su, a pu, a fait, ce qu'aucun se vante de posséder pourtant
La seule humaine et fragile, plus forte que tous ces hommes connus durant ce temps
La seule en lionne, en Femme prête à Tout pour Ces Enfants...
Je peux en être fier...
C'est Ma Maman.
J'ai trente ans...mais non seulement je l'aime vraiment...
Mais je la respecte pour ses actions
Je ne saurai peut-être jamais si je peux les copier
C'est un fait...
J'espère être digne de Ma Maman
Elle a passé suicides, beaux-pères médiocres, violents et drogués...
Elle a traversé des enfers seule, pour secourir
Pour aller chercher ces enfants nés du néant
Elle les a sortis d'ici et de là-bas...
Elle a indiqué la valeur des hommes au-delà des apparences obliques
Elle a confié alors dans Ses Actes d'Amour ses plus belles qualités
Ce Courage
Le Combat Par Amour et non par haine
La Volonté Inflexible pour des Buts Simples et Vrais
Le Sacrifice, pour éviter le pire...
Un don de soi pour les possibilités futures de sa progéniture...
Elle nous a montré que rien n'est arrêté
Tout est possible pour ceux qui sont sensibles !
Je T'aime...
Bien plus avec mon respect, d'un amour sans possession
Des mots pour que tu Restes tout ce temps à Vivre Heureuse...
Saches qu'on a saisi le prix de ta vie vécue à nos côtés, celle séparée de nous tes priorités
Un "je T'aime" réciproque, peut importe ces autres qui s'en moque...
Je les oublis vite lorsque je regarde en tes yeux, ta sensibilité et ta tristesse cachée...
Ta force que nul seul ne voudrait affronter
Tu as une rage sage...
Tout le contraire de ceux qui se croient fier de leur courage imaginaire !
Ne regrette rien, car pour rien au monde je ne changerai mon enfance
Pour une autre place...
Les foyers et les dangers nous ont rapprochés
On est fraternel !
On perçoit bien au devant du sang, le lien qui nous a uni et réuni en frères
Autour d'une Lumière qui restera toujours au fond de soi
Cette femme que tu as été, que tu es Maman !
Une maman comme ça, peu en ont...beaucoup la voudraient comme mère
Ce n'est pas mon cas...si c'était un souhait il est réalisé ! et j'en suis fier
Moi qui suis tellement plus petit que Toi, dans ta grandeur, je suis élève encore
Mais ne t'inquiète pas, c'est dans ces valeurs là, que je te protège plus que de l'or
Un sourire, Un merci, Un point d'origine et une suite même si il y a la mort.
Avec mon cœur grand ouvert...Tu Sais !
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