VEF Blog

Confinés, comprimés, asphyxiés

Par la haine, la violence, et l'inhumanité

Chavirés, éduqués, exposés 

Dans leurs actes, dans la force de leur bassesse

Dans les cris et les heurts portés par des cœurs glacés

Ces véhicules de rage

Sans foi, sinon pour s'oublier et se sentir vivant

Que d'écraser ceux qui semblent impuissants

Ils ont une lâcheté qui devraient les humilier pour l'éternité

S'ils avaient à la vivre

Mais ils se terrent sur Terre, profitent de l'ignorance, de l'isolement

Pour recruter, leurs liens ne sont pas

Ils sont sans Rien et veulent tout de vous parce qu'ils s'en nourrissent

De votre énergie, de votre peur, de vos colères, de votre humanité

Ils n'ont que l'imagination que cela leur rapportera 

Mais ils gagnent votre perte dans la leur

Mais qui va les arrêter

Non pas ce système, ne rêvez pas 

Des armes à profusion, des vitrines pour l'exposition

Des médias, et d'autres liens pour promouvoir l'enfer

N'ont-ils pas de limites 

Ces creuseurs de tombes, ces adultes de l'Ombre 

Une main d’œuvre pour l'horreur à ciel ouvert

J'ai une violence qui fait écho à la leur

Une envie d'exploser, de tout casser, de couper la moindre des tentacules

Que tout s'arrête, que tout stoppe avec les coups que mon cœur me porte

D'enfoncer leur porte d'acier et de replier leur rideau de fer

D'aller chercher au plus profond d'eux-mêmes cet enfant isolé et apeuré

De leurs actes insensibles, de leur terrible et de les exposer en face à face

Leurs faits me terrassent, ce poids dans ma poitrine qui me comprime

Ce nœud dans ma gorge, mes sanglots qui m'étranglent et ce cri qui veut sortir

Pour briser ce qui est, un chagrin un océan qui me renverse

Toutes ces populations, ces êtres humains à la dérive 

Malmenés par la haine, échoués au milieu du chaos 

Des envies de révulsion, de Révolution

Criez ce "NON"

Chantez Votre Nom, Votre Vie

Dansez la Joie, pour les voir fondre

Assemblez Vous dans la Justesse d'un Cœur qui Vous Parle

Pour les voir s'enfuir dans d'autres maisons cloisonnées 

Mais Rassemblez-Vous, Enfants du Monde pour les entendre disparaitre 

Dans le lointain, dans l'imaginaire, dans ce velours noir Reflétant La Lumière

Rêvez-Vous

Relevez-Vous

Révélez-Vous

Il y a peu de temps que je le sais

Ce rêve au creux de nos réalités

Cette réalité au fond du rêve

Cette parenthèse pour l'expérience

Il y a si longtemps que j'y crois

C'est une Foi que je ne veux pas voir disparaître

Au prix d'une connaissance sans Mystère

C'est de Vivre Avec Tout cet Amour que je préfère

Il leur paraît difficile de survivre avec un regard sur l'enfer

C'est triste de voir leur désespoir dans le noir de leurs absences

C'est Espérer les Éclairer du Pouvoir de leurs Présences

Des ombres aux éclairs

Du noir à la Lumière

De la solide scène à ce qu'Elle Éclaire

De nos solitudes à Notre Vie Commune si Entière

C'est bien de Vous qu'il s'agit Mes Frères

Sans frontières, sans perte ni poussière

Retrouver ce qui nous a toujours Façonné 

Enfin Re-Liés sans aucun prisonnier

Oh qu'il est Grand et Beau Ce Cœur

Au centre de la Terre et partout en Prières Exaucées

Ces Reines Porteuses de Lumière Vous mes Tendres Sœurs

Un décor si particulier

Un Accord Parfait de Concret et de Sacré

Des Reflets de miracle

Je raclais le moindre indice, pour Rêver

Étendu en sacrifié, je ne comprenais pas ce supplice

Cherchant partout le véritable Amour sans me trouver

En moi s'étirait tout mon être entre deux extrémités

Un rêveur sur le bitume voit des étoiles que la pluie a laissé

Des beautés cachées, dans un être fuyant

Plein d'évidences pourtant 

Mais ce n'est pas facile

Tout ici se voudrait séparé

Trouver Mon Langage qui Rassemble

Les Lumières de Beauté dans nos cœurs Éloignés

C'est sans tours ni défenses, que nu en rires j'étais libéré

Un vide incommensurable montrant enfin Ma Vérité

Dans la mort désirée, le plus Grand des plaisirs à Se Voir Offrir à la Vie

Ce rire aux limites de La Folie

Quelque chose comme Mélancolie

Une folle Danse dans ce point de chute irrationnel

Une folle sensation, où j'ai saisi Son Cadeau Inconditionnel

Aucun plan de bataille

Rien qui ne vaille sinon ce Compositeur

Mais c'est chez Vous, que peu à peu j'ai pu L'écouter

Si aujourd'hui j'ai une parole de Foi

C'est qu'au fond de Moi

C'est Elle

Source de Vie, d'Amour

Impatient

À vouloir découper au cutter le papier et le voile

Arracher de ma tête et de mes mains les murs

Empêchant les fissures de produire l'inexprimable

J'ai besoin de projeter cette Flamme

Qui M'Anime

 Mais impatient

 Fébrile et débordant

D'énergie incontrôlée

Je ne sais plus quoi faire pour la concentrer

Sinon jeter les mots sans discontinuer

Tout se craquelle et j'attends l'explosion

Cette effusion de sons et de couleurs

À tout faire trembler d'âme et de cœur

À vivre à profusion de cette fusion

Dans un feu d'artifice

Qui m'assemble

En Étoile

M'Exprimer sur La Toile

À Nous Voir Ensemble

Quand viendra l'heure 

Que je respire, que je libère cet incendie que je vis 

 Que l'esprit libre lie

J'ai besoin de Ce Noir dévolu

J'ai besoin de Ce Noir en contraste par lequel j'évolue

Une valeur ajoutée aux autres douceurs 

Un écrin d'inconnu et de mystère

Pour contenir l'inaccessible

La Vie

L'impossible, dans ce Rêve

Divin

Au devant de ses mortalités

Notre Éternelle Unité

J'ai besoin de l'exprimer

Vibre

Continue de vibrer

Cours ou marche

Mais Reste

Libre, dans cette courte histoire

Dans ce livre dans lequel tout se déploit

Un univers

Dans un simple cadre 

Un jeu de règles et de matière 

Un Nous dans ce Mystère

Dans quelques lieux, mais nulle part

Libres, ce n'est pourtant pas à lire mais à Vivre 

Comprendre, Apprendre...sans se garder

Parfois se rendre, sans se regarder... Voir

Et pouvoir sans retard...Exister

Partager dans ce Passage 

Sans se retourner, mais le Considérer

Ce passé de légèreté, et continuer Son chemin

Le futur est replié jusqu'à l'inconnue reliure

Ce présent apporte jusqu'à ton intime porte, délivre

Qui conte le fond de ton existence, pour en saisir tous tes sens

Aime le Tout et son travers plein les veines 

Humains, du chaos virtuel ou dans le vide

Divins vivants d'enfer ou meurtris du paradis 

Dans nos prunelles s'étendent peu à peu nos ailes

J'étais refermé dans ma propre maison, derrière ma fenêtre cloisonnée

Parce que mes peurs si nombreuses, m'avaient habillé de leurs dorures

J'aurai perdu ma joie, à façonner mille plans dans ma boite pour me protéger

Pour en vain corriger ce monde et qu'il colle à mes phobies qui m'attachaient

Et par contorsions, multitudes contusions, j'ai dû découvrir ma réelle consistance

Ces sentences jusque là repoussées dans les convois d'autres responsabilités

J'ai dû par force, prendre à la fois mes faiblesses, et ma prouesse à me relever

Je pensais facilement fatalité, sauf de celles que je m'autorisais pour m'oublier

Le coeur bien qu'ouvert l'est à demi de ce rigide auteur  

Ici ou ailleurs, le pire du pire souhaité pour enfin savourer

Dans la boue, la poussière ou les douleurs, du sang pour Exprimer et Aimer

Je n'ai plus de poids à transférer, c'est accepté et c'est bien meilleur de se porter

C'est un paradoxe, considérer ce qui fait nous disparaître pour Être

C'est un duel, soi et les nombreux moi, à profiter de ce jeu des lumières

C'est contextuel, mais c'est merveille ce Soleil sans mise en scène

L'ombre délicate et celle qui enclave démontrent encore Le Miracle

C'est pleinement soi, qu'on ne se regarde plus 

Cette immensité sensible émerveille parce que... juste là

Un libéré éclaire de simplicité ce qui en soi est directement exposé

Ces grands terrains fertiles desquels on s'abreuve et on se nourrit d'Humanité