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Au-delà

posté le 14-02-2013 à 15:12:50

À louer

 

 

 

 

 

Dans le doute constant, espérer la bonne place dans ses prières

Dans les plaintes, décrire à la plume les sentiments et cette place sans air

Dans la joie des amants, se voir doucement tomber car ce n'est qu'une passagère

 

 

Louer le temps qu'il nous reste, et bien grand ouvrir nos fenêtres

 

Jusqu'à présent, j'erre dans un grand cimetière 

Jusqu'à maintenant je vis en résigné ma propre guerre

Jusque là qu'ai-je appris de la paix, ou de l'harmonie, puisque ici je me perds

 

C'était hier encore, chez toi dans tes yeux où je croyais voir de la lumière

C'était il y a longtemps, où chez moi en innocent je flottais dans l'éther

C'était il y a une éternité, quand tout était lié simplement sans rien faire  

 

 

Louer le temps qu'il me reste, et bien grand ouvrir ma fenêtre

 

Parce qu'il me faudra un bel élan, pour me jeter dans le courant populaire

Parce que je ne devrai pas dévier de ma course personnelle, dans cet enfer

Parce que la seule chose dont je ne devrai plus douter, c'est de ce feu si fier

 

Je ne sais pas pourquoi vraiment je passe mon temps à écrire, sans me taire

Je ne sais pas bien en quoi je fais une différence dans ce monde à l'envers

Je ne sais pas plus si je peux être juste et moi-même ici-bas sur Terre

 

Louer le temps qu'il me reste, mais ...

 

Pourquoi devrai-je continuer si sur ma route il semble que tout soit stoppé

Pour qui devrai-je me lever et me battre si de "l'amour" il ne reste que des écorchés

Pour quelle raison devrai-je plus attendre de vous que de moi, sinon par lâcheté

 

Louer ma fenêtre ...

 

Puisqu'en fait, mon corps vieillissant n'a rien pris de mon espoir encore vaillant 

Puisque de ce temps présent, je peux toujours me mouvoir de mes petits élans

Puisque derrière moi si des ombres se justifient, c'est que la lumière est devant

 

Alors ce qu'il me reste encore à faire, à voir, et à montrer ...C'est

 

Louer ma fenêtre, et voir avec le temps qu'il me reste, le monde avec mon cœur grand ouvert

Louer mon cœur, et regarder par son grand côté, Vous et moi dans ce temps passé à nos fenêtres

Louer vos grands yeux ouverts sur le temps de ce monde, et capter vos élans dans l'étincelle de vos instants

Louer vos ficelles tendant vers les autres, ces liens scintillants dans le temps qu'il nous reste

 

Comprendre ce que je souhaite de ma propre vie, et actionner ce levier

Pour m'éviter de tomber dans les pièges faciles en complice, et soutenir mon projet

Contrer les obstacles, et sauter les arrêts prématurés pour arriver jusqu'à ma finalité

 

Dans les moyens sentiments, je me tourne bien trop souvent

Et dans ce tournis je me vois mal, partout dans des costumes différents

Ce n'est pas une scène à spectacle que je loue pourtant quand j'appelle humblement

Saisir sa vie c'est presque, l'aboutissant, mon manque, mon complément ou mon masque tombant 

 

Il me reste tant de questions, et si peu de prise sur ma position

En quoi suis-je 

De qui suis-je

D'où encore

 

 

Je ne peux que louer encore, tout ce qui ne peut être pris, car l'âme n'est point mêlée

Car votre essence n'est ni comprise, ni assise sur le trône de vos jours passés

Car notre juste douleur est l'absence de cette juste Valeur à Louer

 

 

 


 

 

 

 


Commentaires

 
 
 
posté le 11-02-2013 à 16:40:35

Sous le vent

 

Tu es faible...

 

 

 

 

Tu marches à contre sens...ne sens-tu pas

Tu te mets sous ta propre semelle, et tu fais sentinelle

Tu espionnes sous tous les angles les possibilités fatales à t'exposer

 

Tu questionnes, tu tourbillonnes, et tu t'aplatis comme un tapis

Battu sous tes réponses infinies, tu soupires ou tu pleures à la bonne heure

Tu es immergé de toutes tes peurs, tu survis mais sans vivre des vrais bonheurs

 

Tu es frêle, peureux et tu rampes jusqu'à ton lit pour écouter tous ces bruits

Tu fais pitié, mais en quoi pourrai-je me sentir supérieur à toi, sinon dans l'aveu

Tu fais rire, mais tu fais pleurer, où vais-je pouvoir te mener, toi qui est ce simple "Je"

 

Mais je t'en veux, mais je ne fais pas mieux...

 

Je suis faible

 

Ma fragilité n'est pas vraie, et je feinte pour ne pas voir ma confusion

Je m'appuies sur de belles illusions pour préserver ma prison, c'est un fait

J'ai ma propre clé, et le noir pour m'y cacher alors j'y mets toutes mes raisons

 

Je suis faible

 

Pour bien faire de mes points de côté, il faut que je puise ma source, en votre société

Pour bien m’apitoyer sur mon sort, il faudrait rechercher en ces autres ce qui ressort

Car est-ce bien naturel d'être ainsi, si je trouve dans mes dégoûts ce Vous originel

 

N'est-ce pas la raison la meilleure, la raison qui décline chez vous autres ma faiblesse

N'est-ce pas la force du lâche de dire c'est de mes confrères que le bât blesse

Et toute honnêteté n'est-ce pas ma plus grande fausseté que de rejeter ma bassesse

 

Suis-je faible

 

Je suis fait pour ainsi dire de choix

Choix que je n'assume pas, choix que je ne porte pas

Ni dans mon soleil, ni sur ma croix, car ce choix est un poison lent et froid

 

C'est ce qui me suicide, dans un confort 

C'est ce qui me réduit dans l'acide au simple corps

C'est ce qui me rend amer et terne, le soir quand je m'endors

 

Je ne suis pas, car je chois 

Je ne suis pas, car je ne sens pas mes pas

Je ne suis pas, car mon choix me place dans une mort qui ne veut pas de moi

 

Je suis poltron et mort

Je me morfonds et j'use à torts

De mes maux pour fuir ma vie encore

 

On a beau le lire, et j'ai dû mal l'écrire

Derrière tous ces mots ficelés, pour conter une réalité

J'ai oublié qu'un choix se questionne face à soi, et je ne suis pas atténué

 

Je suis inconnu et je préfère sans doute me voir sous le côté faible

Je suis inconnu et j'espère me découvrir de cette facette, pour contrer 

Mon choix présent, pour me montrer que dans nos libertés il n'y a aucune fatalité

 

 

 

 

Je suis...ni faible, ni mort, ni puni, ni soumis, ni construit...ni Fini !

 

 


Commentaires

 
 
 
posté le 26-01-2013 à 18:26:58

Miroir de peurs

 


Tu me veux dominé, alors...derrière mon miroir de peurs

 

 

 

Provoquer ta colère, te pousser sur ta propre terre

Soutirer du profond ton désir à me voir souffrir

Divulguer sans autorisation l'enfer à découvert

 

Parce que la première de mes actions, c'est pour me découvrir

Parce que dans la peur ou les souffrances, je veux savoir

Parce que dans mon ultime recoin, je veux mon propre pouvoir

 

Est-ce fou que de se brûler à conscience pour le goût de science

Est-ce connaissance de soi, que de se trouver sous aucunes de nos lois

 

Sans limites, ni pression dans quels camps sera ma présence, à quels côtés

Et sous les coups, dans la main du diable, sous quelle table serai-je caché 

Quel est mon courage, où se trouve mon sage honneur dans toute nos horreurs

Quelle est la couleur de ma rage, lorsque se brise sur ma plage ce rocher de peurs

 

Suis-je femme sage et prudente, lorsque les loups sortent à trente

Suis-je homme fou et conscient, du prix du sang au fait de secourir une autre vie

Suis-je de toute autre sorte, qui ferme chaque porte juste pour enfin s'enfuir 

 

Où est ma zone de repli où celui qu'en moi je respecte, pour au moins un geste

Où est ma zone d'attaque où celui qu'en moi je maudis, pour ce fait bien précis 

 

Y a t-il dans mes tréfonds, les armes du démon pour la protection, pour se libérer 

Y a t-il en surface, dans votre danse macabre, ma construction de marbre pour se terrer

Un cafard dans un placard, lorsque tu entrouvriras de ton vent ma maison de riens

Un indien sur ton chemin, lorsque ta cavalerie en furie voudra prendre ce bien

 

Je ne sais pas encore qui je suis, si petite souris ou grand félin, dans cette jungle...

Un éléphant pour la défense, ou l'autruche même dans les plus petits trous..

Mais un jour, finalement je l'espère, bien que le sang laisse un goût amer. 

Une provocation pour tenir à juste raison, dans ma propre survie ma bible

Une expérience pour conquérir, la place honorable même dans ma propre cage !

 

 

 

Parce que dans ce miroir de peurs, je n'ai plus de cœur ni de lumière

Dans mes prières je veux le briser, à n'importe quelle heure...

 

 

 


Commentaires

 

lumaee  le 07-02-2013 à 20:11:10  #   (site)

Franchement, je n'ai pas vu ce film, alors je ne saurai te le confirmer...mais merci du compliment Sourire

irulan  le 06-02-2013 à 14:51:48  #   (site)

Ne serait-ce pas une photo du film Barton Fink des Cohen ? J'aime beaucoup de film, ton texte aussi d'ailleurs. Je ne saurais pas écrire ainsi !

lumaee  le 01-02-2013 à 16:58:05  #   (site)

Ravi que cela vous plaise Clin doeil

intimiste  le 01-02-2013 à 13:17:18  #   (site)

bonjour
magnifique texte...tout comme atomicbones ...j'adore
bonne journée à vous

atomicbones  le 26-01-2013 à 17:36:17  #   (site)

J'adoreeeeeeeeeee

 
 
posté le 20-01-2013 à 18:45:34

La marche

 

 

 


Je suis prisonnier, dans ma cage dorée de ces désirs sans fin, de ces pitreries

Je suis sans destin, et avec faim je contemple ces faibles rayons éclipsés sur l'instant

Je suis comme un vaurien tendant mains, corps et âme priant pour une fin à l'agonie

Je suis meurtri, un vieux sans palpitation, avec une frénésie de vivre d'un seul choix pertinent

 

Compte les secondes, compte et décompte jusqu'à ta porte, au devant il y a nos routes

Compte les années, revois les faits, et désormais c'est du passé. Il y a nos sentiers 

...

Je ne sais comment tout a changé

Peut-être, un rêve

...

 

Je marche, en roi, en solitaire ou en banni de cette folie, je respire un air qui soulève

 

Pas à pas... je ne tiens ni vos mains, je ne suis ni vos routes, ni les peurs 

Pas à pas... je fais de ce chemin, mon seul refrain, et dans nos actes de frères

Pas à pas... enfants d'un nouveau monde, ou de l'ancien mode éclairé par tous les coins

 

Pas à pas, la seule voix à entendre résonne en nous tous, et nos visages illuminés traduisent la seule source de nos volontés

Un Chant, Une Prière Commune, Une Tapisserie Infinie de nos fils réunis retranscrit la Valeur

Notre Famille sait accomplir des miracles d'Humanité

 

Une renaissance ou une perte de connaissance

...

 

De mes points de vue faussés et dupés...oubliés, incompréhensible, insensé  

Le souffle évaporant les grains poussiéreux, scintille sous mes pas sulfureux

Le froid polaire d'un tapis de marbre s'écarte, dans la chaleur d'un vœu écarlate

Du matin s'élevant au douloureux couchant, un soleil resplendissant a illuminé

 

Toute la journée j'ai rêvé, est-ce réalité de ne voir que des miraculés

Les forces s'opposent, mais dans cette direction elles concordent de mon âme qui vibre

C'est un fil, d'un incroyable densité, indéfinissable sinon dans ma destiné à le suivre

C'est un choix incomparable, inséparables depuis que je le connais en libéré

 

Qui pourrait me reconnaître, moi qui ne vit plus de pertes, dans la lumière qui ajoute précisément ma place à vos côtés

Je ne créer pas de choses en plus, mais je sais réorganiser pour montrer en partie le puzzle façonnant la plus grande astuce

La marche est inévitable, car tout était bien trop mort sous ce soleil d'or où vos reflets étaient occultés

 

Cette vie est-elle Vie vouée à la Foi de Justice

 

 

...

Je ne sais comment tout va changer

Peut-être, un rêve

...

Une renaissance ou une perte de connaissance

...

 

 


Commentaires

 
 
 
posté le 19-01-2013 à 16:31:36

En contre-plongée

 



J'étais dans mon lit, tandis que tes cris ont poussé au-delà de mon palier

J'étais à l'écoute de mon cœur... lorsque tout s'est enchaîné, ma raison a failli

Pour de bon ou de mauvais ma morale est absente, et ta présence doit cesser

Ma bonté de cœur a disparue tout comme ma pitié, n'attends pas dessus ahuri

 

Ce sont ces pas lourds auxquels tu te montrais sourd, qui m'ont mené jusque là

Tu as bien profité, c'est mon tour engagé et je t'assure que tu vas tomber

Je suis bien trop monté dans ma tour, à garder le fou qui m'habitait

En geôlier, j'ai déjà trop contrôlé ce prisonnier en apnée dans sa haine

 

Dans mes yeux noirs et rouges, l'enfer prêt à se déchaîner sur tout ce qui bouge

Je me tiens face à toi, mais ne me regarde pas ainsi, ce n'est plus moi

Les mots n'ont plus d'écho dans ma tête sous étau, tout est voilé pour un seul but 

Tu ne le comprends déjà plus...mais tu cherches en vain à te défendre de ce qui en résulte

 

C'est toi qui a fait sauter mes remparts de patience, et de ma contenance tu vas goûter

Me libérer dans les coups, l'adrénaline à suffisamment rempli que je ne ressens plus

Pas beaucoup le reconnaissent, mais nous avons tous ce pouvoir de tuer

Le temps ne compte plus, et seule va conter ma rage avec ton sang perdu

 

J'étais calme et douceur, je suis en cet instant fait de fureur et de flammes

J'étais dans le respect et la tolérance, en parenthèse dans une transe qui va te réprimer

Dans ta fête, tu déraisonnais et je t'ai suivi, jusqu'en zombie dans ton cimetière

Dans ma tempête, comme un ver tu fus écrasé... maintenant sous terre

 

C'est un autre temps... Un temps pour comprendre ce que je viens de faire

Un temps où le regret doucement s'infiltre, en pantin la folie m'a pris et m'a délaissé

Ton sang à mes pieds, ma peur dans les veines, point l'heure à danser sur la musique 

Et la rage s'est bien trop vite allée, puisque de ma victoire je n'en reste que statique


Bénies ces nuits ordinaires où seuls les rêves agitent...l'inconscient endormi

 

 


Commentaires

 

MonnaiesAnciennes  le 20-01-2013 à 20:11:24  #   (site)

Bravo pour la photo du jour, bonne soirée
amicalement
gege66

lumaee  le 20-01-2013 à 14:59:13  #   (site)

Merci Jakin

jakin  le 20-01-2013 à 13:36:24  #   (site)

Compliments pour la photo du jour et pour ce beau texte.....
Jakin, smiley_id210602

 
 
 

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