VEF Blog

 Rongée dissoute par ce qui coule

Punie du refus de se plier

Aux exigences aux avances

 Fuyant l'acte de cruauté Fragile

Tombant de la lumière du jour jusqu'à l'ombre d'une tour

Tout s'écroule

Jusque-là repliée et cloisonnée dans le silence

Tapie honteuse de porter l'horreur

Sa perte d'identité

Le combat pour se Re-Trouver

Devant le miroir où la bête déformée s'affirme

Le soi retourné où puiser la Force de Vivre 

Regards qui se fixent

Des bouches qui s'agrandissent

L'étonnement et les questions subsistent

Nue et dévisagée

La nouvelle rixe

Assumer

Avancer

À nouveau sourire

L'agression l'attaque acide au passé

Malgré sa présence encore bien visible

Du réel convenu

Tout semble changé comme perdu

Le revirement surprenant Ceux qui écoutent

Ebouissante Bienveillante et Lumineuse

Rieuse pleine de Vie Bouleversante

À l'envers de tous les faits Elle Est Née

   Son Courage extraordinaire

Sa Beauté Ancrée pour Toujours

Dans son choix de chaque jour

Son combat pour la Vie et L'Expression Libre

C'est un Éclat Merveilleux où l'apparence a dû laisser place

 Au Véritable Charme de son Âme Intacte

Chacun a ce bout du Ciel

Dans son cercueil serti

Le Temps de Sa Vie

L'Éclat Divin tapis sous l'inconnu

Attend sur le Chemin 

Malgré les écueils, Ta Venue

C'est un Rêve

C'est un rêve douloureux et lourd

Traversée de peines aux échos si percutants

Les cris du cœur gravés sur le rivage

Plein de raisons de se perdre et s'abîmer

Lourds et douloureux

Sans rêves

L'on voudrait rendre le costume et la scène

Donner la place et ses billets 

Pour La vie et son rôle

Bien des douceurs l'ont quitté

Restent la douleur et les peines

C'est un cauchemar

Mais dans Ton Visage, je me reconnais

Et dans Tes Larmes, je m'y versais

Dans Ta Souffrance, mon cœur rendu

Mais où Es-Tu

Éloigné et pourtant si Proche

Mais tu ne la verras pas, vers toi ma main tendue 

Aux portes de Mon Cœur

Les murs et les faits qui emprisonnent 

Dans l'incompréhensible et l'insoutenable silence

Mais au-delà de l'ombre, les élans de mon Cœur

Restent et persistent pour Affirmer ce que Je Suis

Ce que Nous Sommes dans ce Rêve

Lourds et douloureux

 Dans ce décor, où Nos Lumières Personnelles Veillent

Sommeillent, dans nos corps et le silence

Les joies et les larmes de Nos seules Armes

Pour conter l'histoire, Jusqu'au Réveil

Où Nos Mains et Nos Cœurs pourront enfin Se Toucher

Dans Ce Ciel Réuni où le rideau d'un rêve lourd et douloureux est tombé

Des tas de tours

En ronds, en pointillés

Des tas de détours

Dans le coin de Son Cahier

Dans la grande boucle

Au coin de ton cœur

Sur Son Pallier

Tu es dans Ses Petits Papiers

Mais toujours Continuer

Chercher et Trouver

Même si pour cela

Tourner en ronds, en pointillés

En questions et déraisons

Ses points de suspensions

C'est le sens de persévérer

Avec passion, parfois avec raison

Malgré les arrêts

Un tas de retours 

À soi

Tour à tour 

Des détours par chez Toi

Une parenthèse

Avant la course

Reprendre son souffle

Dans la virgule

Avant que tout ne se presse

Dans Ta Relation

Le retour à la case départ

Un départ pour l'ailleurs, un aller simple vers soi

Un retour sans fin

Pour Ton Autre émoi

Tant qu'il n'y a pas de point final

Fuir les tours et les prisons

Un tour de passe-passe

Entre les numéros

Bien des adresses

Du désir et des espoirs

Dans Le Noir

Un peu de Nourriture en réserve

Pour l'Aventure

Lorsque perdure L'histoire

C'est dire

Le désespoir

Le parcours difficile

Avant de se Lier

 De S'aimer

Relier

Les Pages

Avec La Magie

De Sa Marque

Le marque-page au beau milieu

De La Poésie

De mélancolies en mélodies

 Des cendres de Soi

Son Bois

Son feu de camp

Pour un repos de court instant

On court

Dans la Foi de Sa Destinée

Il faut Descendre pour une fois

Dans la Poussière

Tomber

Se relever, marcher

S'Élever

Dans La Lumière

De Son Bois

De Ses Lettres de Diamant

Au bas étages

Les ténèbres, en noir et blanc

D'ignorance et de violence

S'élancent vers le néant

Ton Soi dormant

Aspire

Au plus Grand

Au Géant qui t'habite

Qui t'Invite

À Savourer

Le plein de Vie

L'Appel Divin

D'Élans Humains

Des mains semant

Dans La Page qui S'Écrit

Le Sage Cri Du Cœur

C'est tout à Ton Honneur

Ce Premier Pas dans Ce Grand Chef D'Œuvre

Parfois cette vie semble difficile

À mener, comment Se Diriger

Viennent alors les doutes et les peines non reconnues

On se vit ainsi en inconnus

Sortis des ennuis, échouants sur le rivage

Ils questionnent ma vie

Mais où vas-tu et que fais-tu

Crois-tu encore en Ces Rêves

Ton désir fou

Te crois-tu si Grand pour les façonner

Mais qu'as-tu fait de tes heures

Ne t'es-tu pas perdu qu'aujourd'hui tu les pleures

Sur Le Chemin ainsi Dicté

Où tu ne Te Retrouves pas

Il y a si peu, il y a si longtemps

Ainsi passe le temps dans ton sillage

Avec tes points de vue, avec ton âge

Ou trop vite ou trop tard puisque tu ne sais

Ton Propre Départ retardé

Tant de paroles et d'actes parfois si contraires 

Tant de rêves et de désir à vouloir assouvir

Cette tentation de Perfection

Ça me parait si compliqué

Moi qui qui ne suis que moi

Et même pas encore puisque je veille

Pas grand chose, dans ce monde aux merveilles 

Mais Je crois en mon sommeil

Créer dès lors toute La Douceur avant qu'Il ne Me Réveille

Je suis au beau milieu d'un film ou d'un livre géant

Avec ses grandes lignes

Que Papa Me Conte En Dedans

Je vois mes mains et les couleurs, et les Reflets

Dans Son Décor

J'admire La Beauté de Sa Création au Dehors

À la vue de tous 

Feignant dans certains actes sa banalité

Si Complète et pourtant Finement Discrète

Exposée partout, comme explosée à l'infini

Je Rêve

Les hommes ferainent-ils semblants

Suis-je seul à parfois m'en trouver dérouté

Je Crois

Tu es là, en Toutes Beautés

Je me perds...je me perds encore et toujours

Entre Toi et tous mes restes de ce que Je ne Suis pas

Mais où est ma foi 

Où est ma force et ma volonté

Ce courage et mon Âme lorsque je disparais 

Lorsque de mon propre avis, je fuis

Désertant le peu de temps

.. Je pourrai ..

Offrir

Vraiment

Pur

Je ne le suis pas

J'en suis tant désolé 

Mais comment pourrai-je Le rattraper

Chaque jour, je dois croire en moi

Me confier à la tâche, à la grâce que je souhaite tant

Mais je regarde ce que je fais là

Perds de nouveau cette fois

Rien n'y parait

Simple et si compliqué à la fois

Façonné de mes mains et le triste constat

Tout est si pauvre

Je ne vois qu'une image, vide

Sans Moi

Des symboles et des couleurs d'un coeur en manque

Un océan sans vie, une image sans Magie

L'Original en marge 

Sans Son Origine

Orpheline

Mais Je ne Veux que Te ReTrouver

Dans Ces Images, dans Mes Mots même Mes Maux

Si Tu Veux

Ressentir Ton Amour et Le Vivre 

Comme si il n'y avait jamais de jamais

Le Toujours au présent

Une éternité de chaque instant

Au creux de Tes Bras , et de Ton Rêve d'Amour 

Être Au Plus Près du Précieux et du Sacré

Blotti au plus Doux des Creux d'Amour

Que La Création Puisse Concevoir

Ne plus rien voir

Sinon L'Amour et Sa Réalisation

Être au fond de la Perfection sans être soi-même pourtant parfait

Se sentir tel Un Roi ou Une Reine 

Être un centre de l'Univers et Partager la Joie et le Bonheur de ne pas en être le seul

Être Ton fils ou Ta Fille

 Être comme Ainsi

Car Tu Le Sais si Je ne le Puis

Je Préfère m'Éteindre et Déserter et La Vie et l'Infini

Rendre Confiance..à Je ne Sais quoi

Car malgré Tout, J'Y Pense et J'Y Crois

Comme si Ce Fut depuis Toujours

En Toi, En Moi

En Chacun de Nous