Il est des mots que l'on ne voudrait jamais prononcer
Il est des moments où les maux sont insensés
Il est des phrases qui écrasent l'être que l'on voulait protéger
Mais comment subvenir aux besoins des cœurs qui ne voient que les rêves
Mais comment entretenir ce qui a déjà été consumé et brisé
Mais comment te le dire alors que mes deux îlots ne peuvent s'isoler
Deux maisons et deux écoles qui se volent
L'une rangée et bien ordonnée voudrait commander
L'autre insoumise a du pouvoir mais sans maîtrise
Ne vois-tu pas qu'en moi, mon être est partagé
Regarde par deux fenêtres un avenir encore si flou
Se perd dans les lignes de ses mains en pensant à demain
Ne vois-tu pas l'enfant dessinant les rayons du soleil sur la buée du matin
Ne vois-tu pas l'adulte désolant l'éclat de la lune, l'inconstant breuvage de son clair
N'entends-tu pas encore l'écho qui tonne de ses deux contradictions
Dans cette cheminée où danse l'orange du feu...se range mon printemps bleu
Dans cette maison se ferment les volets car l'hiver est rapproché
Demain peut-être cesseront de tomber mes feuilles des regrets dû à ta blessure
Demain peut-être dans chaque maison tu résideras, et renaîtra le bleu azur
Demain naîtra un feu d'été où il est bon de profiter des amis de passage
Demain pas un seul ne brûlera, seul celui qui brille d'amour chaleureux sera à nous deux
Tu ne dors pas de tes peurs...et je ne sors pas de ma lenteur
Tu pleures de tes souvenirs...et je soupire en mon cœur
Tu souris peu...et je m'assèche d'avoir renversé la coupe d'un bonheur heureux
On dit " Vis le présent "...Carpe Diem
Mais où sont les gens de raison et de cœur dans mon dilemme
Dites-moi
comment l'on fait lorsqu'une ligne traverse la cour des sentiments avec "malheur-idem"
Qui parle encore ?
Qui dit de moi que j'ai brisé l'éclat de ce qu'elle est
Qui écrit alors ?
Qui dans ces lettres non voilées voudrait me condamner
Qui a dicté dès lors ?
D'avoir voulu la chérir et la retenir...sans pouvoir réussir !
Mais que puis-je y faire si, entre mon cœur et ma raison, je suis tout et son contraire !
Je ne sais plus où m'accrocher
Les encoches sont virtuelles
Et je me perds sans elle
Tout glisse dans ce monde trop lisse
Où se voir, et comment te donner mes baisers
Puisque ici tout finit par être classé
Des historiques de discussion comme seule passion
Des paroles échangées pour seules raisons de t'aimer
Pourtant c'est arrivé, c'est ainsi que je t'ai découverte
Mais c'est encore ici que je trouve ma perte
Je suis sans maison...je suis sans lieu de vie
Alors que si loin d'ici, tu vis
Mais où sont mes traces pour ma place
Il n'y a que la course de ce temps maudit
Temps trop long de ce que je ne vis pas
Temps trop court pour mon parcours
Je ne voudrais pas aller dans la facilité
Mais c'est pourtant tenté que je la regarde se présenter
Fuir, car tout semble déjà perdu avant même d'avoir combattu
Moi je suis perdu !
Et toi Ma Princesse je te blesse
Car ce temps comme une laisse finira par nous étrangler
Alors il est temps de s'en détacher, dans mon seul mot avoué
Désolé, je si te délaisse
Tout ce qu'il reste est un espoir de croire que tu construiras ton propre bonheur
favorite le 28-02-2012 à 21:20:26 #
j'en ai des frissons !!!!!! drôle de sensation je ne sais pas quoi dire ! j'espère juste que tu vas bien
Azurine le 27-02-2012 à 12:51:36 #
Je te souhaite une très belle journée .
Le détachement, n'est pas abandonner, comme parfois on le pense au fond de nous, mais au contraire laisser la liberter, à nos enfants, ou aux personnes que l'on aime d'être tout simplement.
Certes pas toujours facile...pour moi la 1ière ^_^.
Bisous
lumaee le 24-02-2012 à 18:48:53 # (site)
Se détacher est des fois la seule façon de se préserver ...le seul cordon sera amical
(Pasko) val-qui-rit le 24-02-2012 à 17:13:27 # (site)
Je me sens triste à te lire... Je TE sens triste de devoir laisser quelqu'un s'éloigner... C'est ça? Faut pas se détacher si on a encore un cordon!
Un tueur élégant est rentré, et m'a porté
De ses mains gantées de blanc
Dans le noir de mon appartement
Je ne l'ai pas vu arriver, et je suis maintenant au sommet
Non pas par la fenêtre du rez de chaussé, habile il plus discret
Il est arrivé et m'a fait monter les étages, sans fatigue de l'âge
Par la douceur de ses traits, par la couleur de son timbre de voix
Il m'a fait tomber de haut, de si haut que me plaçaient ses mots chantés
En pilotage sans sauvetage
Je reste sur la plage de son univers
Je bouge aux sons de sa lumière, pourtant sage
Mais dans la profusion de ses talents
Le seul latent est mon être dans la confusion
C'est l'effusion, de plaisirs d'une tuerie en douceur
Mon cœur s'est épris et balance sur les pas de sa danse
Il est roi dans ma tour de garde, et je suis le fou qui s’égare
Dans son tempo, il ne sait pas la hauteur de son crescendo
Maintenant que vous le savez tout ça en 4 minutes 17
Que je boucle et répète au son 33 de son 31
Je tombe dans sa fin, et je renais du Boom Boom d'un cœur inconnu
C'était un tueur élégant ganté de blanc
Je ne connais pas ses méfaits, mais je suis vissé
À la chaine qui me retient sur ma chaise suspendue
De mon rez de chaussé, j'ai visité une partie de son palais si haut
De sa popularité, j'ai goûté aux armes douces de sa bouche
Je m’enivrerai de ce tueur immortel, dans l'ironie de ses mots
Il tue en rythme
Il s'écoule dans mon intime
Il s'infiltre et reste dans ma poitrine pour y dicter son show
Il chante, il danse et je suis en transe
C'est un feu initiateur, pour moi fait de faïence
C'est un apaisement pour lui le tueur, une chance
Il m'a brisé, dans sa façon de m'ébranler
Il m'a recollé, dans son expression chantée
Il m'a soumis dans sa condition aujourd'hui cristallisée
Il m'appelle Annie, mais je ne suis pas prénommé ainsi
Je ne sais pas pourquoi, mais alors qu'il est parti, il reste
Ce tueur ganté de blanc, pour lequel je fais ce texte
À ceux qui le connaissent...
madamecritique le 18-02-2012 à 13:41:08 # (site)
Je cherche ..mais ne trouve pas. L'amour ?
Val-qui-rit le 16-02-2012 à 19:28:47 # (site)
j'ai pris note de ton adresse aussi lumaee! Je ne t'oublie pas, je suis encore à peaufiner mon nouveau blog...
Pour mon bien
Je le sais !
Que je ne la connais pas bien
Mais je la cherche
Elle qui semble si loin
Je ne sais pas où elle loge
Je sais qu'elle n'est pas un leurre
Je sais qu'elle est intérieure
Sur le pont des malheurs qui me renverse
Alors que tout me traverse
Dans le puits de nos oublis où tout résonne
j'en retiens...de toutes ces personnes
Sans savoir comment se porter
Je comprends cette envie d'abandonner
Lorsque gravite bien trop de tout, autour de vous
Que vous ne savez plus où il y a un bout
Un bout à prendre, un bout du tunnel et un but
Je me suis aussi fatigué de toutes ces luttes
Je me suis empoisonné petit à petit
Je récolte et sème à tout va mon énergie
Mais je suis comme tous ces autres, à la recherche
Je n'ai que des ailes de plomb en ce moment
Je ne sais plus les comment, ni les pourquoi
Je n'ai plus de réponses, et de sûrement
Je n'ai d'ailleurs même plus les questions
Je me suis perdu partout et en moi dans le fond
Trop de leurs couples ici s'effondrent
Trop d'attentes de toute part
Je n'ai plus d'envie de poser ma patte
Alors qu'ici tout se joue à la fronde
Il y a des fois où j'aimerai fermer ma cour...le temps de faire un petit tour
M'envoler
Sans courir les "après"
Je veux être heureux ici et maintenant
Sans Toi, sans Nous, sans Vous
Seul, oui !...mais heureux
Sans choir du Tout
Sans désirs, ni mangés, sans rien qu'on m'apporte
Sans souffrances, ni raison
Je recherche ma véritable maison
Celle où je n'ai nul besoin d'aller fermer la porte
Un ciel de bonheur pour toiture
Sans couverture ni loyer, ni fortune
Je veux mon chez-moi
Y pleurer un instant, mais dans le suivant
Y découvrir mon soleil que personne ne pourra décrocher
Jamais !
Serein
Un moi sans lois, ni poids
Sans corps, ni mort
Sans prix
Un Paradis
Offert dans mon âme
Un repos
Sans fuir
Sans dormir
Je veux juste m'assoir un petit peu
Près d'un feu sans discussion
Voir les flammes danser
Les crépitements s'étendrent dans mon écho silencieux
J'ai besoin des choses simples
D'essentiel
Sans étiquettes, ni casquettes
Sans masques, ni rôles
Sans placard, ni commodes
Je ne veux rien garder de poussiéreux
Savoir qu'en moi, en dépit de tout ce monde maudit et pourtant joli
Se trouve un lieu paisible de ce que je suis
Sans pardon, ni merci, sans autrui
Sans reflet brisé
Je veux cette paix
Pas celle qu'on signe
Celle qui veut être trouvée
Celle qui appelle notre être digne
Tandis que nous marchons sur des terrains fragiles
En la compagnie des autres, on cherche approbation et consolation
Mais je ne veux plus demander, je ne veux plus des autres pour ma position
En toute simplicité et sincérité
Sans promis ni craché
Sans hontes, ni cachets
Je me veux en Paix
Vivant de mon propre vent
Vive le vent dans mon dedans
Mon arme de paix a poussée
Mon arbre à s'élever
Ses racines puisant dans l'acte de m'aimer
Son tronc capable de soutenir la vie difficile
Et ses branches liées
Dans le ciel de mes rêves qui filent
Les feuilles vibrantes des petits bonheurs présentés
Je veux sa sève, raison de continuer à se lever et à sourire
Comme lui s'élever dans la patience de la paix
Je veux qu'en moi au plus profond, sous cet arbre de vie
Sois mon être adossé
Mercenaire, tu es fait de guerres
Sans mémoire, et sans pertes
Tu cours à la recherche de toi-même dans la haine
Tu expulses les autres dans la violence ta Reine
Où trouves-tu du sens dans ton arrogance
Fils de personne, tu rugis dans la folie en transe
Tu te montres exubérant alors qu'en toi règne des ténèbres
Tu es Shenlong, clone de moi-même mon frère
je suis Long Shin, recherché et cherchant sans fins
Nouveau solitaire, et anciennement assassin
Organisation et prisons, sont à ma poursuite
En quête d'absolu, je suis résolu même dans la fuite
Arrogant, je parais déjà perdant, dans ton sens
Maître de moi, j'en viens à m'emporter de ton insolence
Je suis comme Bruce Lee, je cris et toi tu râles
Tu es surpris lorsque mes coups te sont fatals
Tu veux gagner des points, et tu es dans mon dos
Deux tigres, pour un titre, pour des K.O
Frères ennemis, dans la rage on s'étreint
Il n'y aura jamais de fins
J'ai en moi un dragon, tu as en toi la fureur
Tu n'as pas de mémoire, et tu propulses tout dans le noir
Je sors de mon chaos, et j'en viens à la lumière
De mes poings ou de tes pieds, point de pudeur
Dans notre furie, un seul d'entre nous ris
Bien souvent toi mon frère tu exultes
Il n'y a que notre folie, qui jouit
Mais de nouveau tu perdras, c'est culte
Deux tigres, deux monstres de rage
Et dans le sang et le fracas, pas de sages
Dans le sang de nos veines, se traîne une ombre
La mienne se bat pour la paix, la tienne pour la guerre
Val-qui-rit le 08-02-2012 à 15:34:22 # (site)
Bonne journée Lumaee... Je le comprends pas ce poème mais bon, c'est pas donné à tout le monde d'avoir un esprit romanesque!
Commentaires
azurine le 01-03-2012 à 06:33:32 # (site)
Coucou, merci à toi pour tes passages, ils font toujours plaisir ^_^
Je te souhaite une magnifique journée.
Gros gros bisous
azurine le 29-02-2012 à 07:41:29 # (site)
Je te souhaite une très belle journée, tout en douceur.
Gros bisous
azurine le 28-02-2012 à 10:35:06 # (site)
Tes mots étreignent.
Carpe diem, est une citation que j'ai "adopté, même si pas toujours facile à appliquer, mais essayer, çà allège...
Je te souhaite l'Harmonie...
Très belle journée
Bisous