Sur la Terre...
Je rêve du paradis, mais je tombe trop souvent de chez lui
Je pleure en me réveillant je ne sais pas trop comment
Je le sens bien trop lointain dans mon combat incertain
Et bien trop présent dans mon cœur espérant mais si pesant
Ce monde pourrait être bâti autrement, pour nous vraiment
Sans se cacher, ni se méfier de ces gens encore inconnus
Ça me manque tant, de ne pas me montrer nu en souriant
Mais moi aussi, je la sens cette mortelle enveloppe
Ce n'est pourtant pas elle qui me rend prisonnier et si peu fier
C'est que dans mon cœur, ce reflet d'éternité...ce parfum de soleil
Brille ici que dans mon fond, et de temps en temps je m'y perds
Dans ce puits de doutes, je n'ai que ma foi pour me retenir dans cet enfer
Mais j'espère...
Ma vie finira ici ou là, peu importe
Si j'arrive à ouvrir Sa Porte, si Accepté dans ce royaume
J'oublierai bien vite ma tombe, et tous les pleurs qui y résonnent
C'est sur un océan où mon rire d'enfant viendra cogner que je m'entendrai
Je pourrai m'étendre de ce que j'ai déjà été, ou comme jamais
Libre et entendu, ivre de joies lié au creux de mes frères
Dans un amour infini, je n'aurai rien besoin de dire pour être écouté
Et où que l'on soit, en chacun de nous tout cela sera...un paradis offert
Oh j'espère
Car ici bas tant de misères, nous prolongent dans l'ombre où l'on ne voit pas
La Lumière qui nous éclaire, en abandonnés on ne cesse de chercher partout
Par tous les moyens même les moins bien, un peu de clarté à survivre
Mais à force du chemin, on finit par vivre à sa fenêtre éclairée à la bougie
Les murs pas encore fissurés finiront par s'émietter, d'y avoir graver
Mes vibrations finiront par faire voler en éclats toutes mes prisons
Dans mes mains glacées ou en fusions, finirai-je par exposer mon cœur de passion
Mon amour aura cesser de se tenir là, où il n'y avait pas suffisamment de place
Espère
Espère
Il y a des choses ici qui ne peuvent pas se mettre en terre
Espère car malgré la poussière qui retombe, l'amour ici...il s'envole
Au secours !!
Dans le placard...y a Le Loup !!!
Non, je ne veux pas dormir !!!
Viens maman...Maman !!!
Maman !?
Viens m'entourer de tes deux boucles d'amour
Recouvert d'attentions dans l'espoir et l'attente du jour
Au soir, viendra mon rêve au creux de notre réunion
Ces petits riens me font serein et sous bonne protection
Au dehors je ressens la peur et le froid, et le noir
Je ne sais pas encore me conter les douces histoires
Dans ton cœur je m'endors au chaud comme en plein après-midi
Mon rideau tombe sur les planches de mon jeu, je suis si fatigué
Si je te fais la scène, Mon Étoile viens y danser et me bercer
Lorsque la nuit dans mon lit me dit, tout va se terminer
C'est un recours à l'amour, c'est renaître et me rassurer
Ça paraît compliqué d'être aimé, mais sans aucun doute
C'est juste du temps à m'accorder pour des preuves
Encore et toujours, c'est de bonheur que je m'abreuve
Ce n'est pas simple, d'en trouver sans verser ses fines gouttes
Ne crois pas que je sois grand
Ma valeur est au creux de ton sang
Si ! Je suis si petit, et si fragile
Mon cœur a seulement besoin de tes mains agiles
Petit loup...à venir
Petit choux...à recueillir
Petit bout...d'avenir
Un enfant pour l'instant, c'est tout !
Refusée, tu sembles avoir été oubliée, aux portes des cœurs fermées
Petite et fragile, comment dénoncer cette pure cruauté pour l'enfantée
Où s'est retranché l'Amour dans tout ce parcours où chaque peine s'est gardée
Assise dans l'ombre que passe ce désordre résidant dans ton sang
Perdue dans ce couloir toujours plus étroit où tu ne peux te voir
Confuse de ton état, tu te désoles de tout ce qui t'emprisonnes
Je te jure sur ma vie, sur tous les prix, sur toutes les illusions qui t'incombent
Qu'en vérité, tu es Beauté, rare fleur pour l'instant confinée dans ton monde
Que sous tes pleurs et hors de tes peurs, il y a une Clarté qui d’Évidence Résonne
Un Être Parfait, mis à mal par des paroles cloisonnant au simple Sens
De l'Amour qui ne demande qu'à exploser dans les Cœurs pas encore Enchantés
D'une puissance résolue au silence, des chagrins jamais partagés, trop pudique pour avouer
C'est pourtant dans la persistance et l'impuissance que tu as charrié ces démons d'enfance
Une couverture statique, un poids tragique, un passé sur ta légèreté
Une douleur, et des souffrances qui pèsent sur tes ballerines de gamine
Des larmes de sang dans un Esprit qui pourtant sans matière est de Lumière
Voilée et conditionnée de l'absence, résignée à se cacher
Tu es un Être de haut vol, mais un Ange prisonnier des enfers de tes pères
Mais si tu voyais l'Amour qui se prolonge de ta cage gardée par ce vide en vertiges
Tu saurais qu'en plus du devoir d'accepter ton propre Amour, Tu as le Don de le Partager
Tu n'es pas sans place, tu as la chance de ce trône auquel nul ne peut prétendre
Tu Es cette reine, gardienne de La Flamme Éternelle qui n'attends qu'une chose
Cet infini que tu tentes de protéger de tes joies en t'évitant tes plus grandes peines
C'est cet arbre qui de ses branches croit tenir le soleil et pense l'avoir tué en soirée
Tu regardes de biais, en bas dans ton faux miroir où seules les ombres façonnent
Tu as en Toi, une Majesté, un Être Digne de tous les sourires d'Humanité
J'aimerai t'inviter à réellement te scruter et te Découvrir, tu ne pourrais que rire aux éclats
Un rire expulsant du corps ces larmes lourdes et préservées, cette Joie Entière de l'Instant
Tu étais si petite derrière tes barreaux dans cette maison faite de fuites des gros bobos
Je me souviens de tes pleurs, sûrement ta peur d'être encore seule, ma tendre sœur
Mon premier pas de réconfort fut pour toi, même avec de tous petits bras
Si j'avais pu te montrer l'amour que tu attendais je te l'aurai présenter dans chaque costume
Mais peu importe les rôles, l'amour n'en a cure, il s'offre et s'évapore de toutes les parts
Il est Temps que tu prennes part à la Danse qui ne néglige pas, mais qui Délivre
Car Unique, tu as en Toi une Origine qui Lie de Ses Mains un Amour qui S'Étend
Il me tarde le jour où tomberont tes plus gros maillons, sans confusions ni retours
Il me tarde de voir enfin exposer Ta Chance, Ta Liberté, Ton Amour, et cette complicité
Il me tarde car dans tes yeux il y aura un Soleil qui restera au zénith de La Véritable Paix
S'étendra devant mes yeux, Mon Frère, Ma Soeur, Une Âme Entendue
Je me souviens comme si ce fut au plus lointain
Cette phrase qui m'eut été dite, dans ce bout de vie, ce Lien
"Ne t'inquiète pas...Tout Ira Bien."
à Toi...
Bonheur04 le 02-05-2013 à 17:16:18 # (site)
Bonsoir, hamo s'est mon jeu préféré, j'aime tout même les musiques, et surtout avec le moniteur tu peux construire ta propre base , ma console la X BOX 360 j'ai tous les halos Bonne soirée merci Charles
lumaee le 01-05-2013 à 15:53:41 # (site)
Je vous en prie Sylvie, enfin je devrai dire "Tu", tant pis...
Je te souhaite un joli premier mai comme tu l'entends et souhaites le vivre. Bises
neverland le 26-04-2013 à 19:43:23 # (site)
Bonsoir cher Lumaee, je viens de lire ce très beau poème, belle guidance vers un avenir rempli d'amour, une aide fraternelle pour grandir dans l'assurance d'être protégé et heureux merci pour ce poème plein d'espoir et de générosité je vous souhaite un très bon week-end Sylvie
Qu'est-ce que tu racontes aujourd'hui ?
C'est le moment des comptes, et c'est l’hécatombe...
C'est un monde ouvert, où les habitants si contents de respirer les vapeurs d'argent, sont sur d'autres
C'est un monde couvert, où les suppliants sont couchés et piétinés par un capitalisme bien trop acide
C'est un démon sourd sur lequel, des montagnes humaines renouvellent toujours un autre sommet
C'est un chant aux morts, un terrain glissant où tout s'affaisse, et la fosse commune est béante
Ce sont des millions d'hommes qui dans l'ombre tombent, de faim, avec le moins que rien
Des tas de façons de voir ce qu'on fait de ce monde, chose immonde et le changement est loin
C'est du haut de tours de verres, que certains, un 29, choisissaient la chute pour se suicider
Mais c'est dans la basse cour en terre, que ceux qui subissent les courbes de la bourse s'étouffent
J'ai des colères, parce qu'à les écouter ces billets doivent tout régler
Mais où se trouve dans nos corps, dans nos singularités la banque à dignité
J'ai ma raison de cœur amère car ce papier n'a que le sens qu'on lui a accordé
Pourtant il est à l'origine d'un ordre mondial, alors qu'il est un moyen ici sans âme
J'ai les mots insuffisants car ceux qui souffrent n'ont pas les bienfaits de ces accords
Car même sous autopsie, pour la loi de marché, est lavée de tous soupçons cette arme
Car par dessus le marché, nous sommes trop nombreux à devoir passer aux aveux
Parce qu'en plus, tous ces fous ne voient même pas que bientôt ils seront dans ce feu
J'ai des hontes car ceux qui ont peu donnent peu, mais que ceux qui ont trop recomptent
Mais qui payent les plus gros prix, certainement ceux qui restent dans les pays que l'on pille
J'ai de la haine, car ceux qui récoltent la monnaie font de ces autres, de ces faits inacceptables, une banalité finalement qu'on enterre
Je hais ce système, de déchets, de camés et de profits, mon dégoût devrait être contagieux et rendre malades tous ceux qui en bonne valeur le place
Je devrai expectorer le plus petit billet, le dernier louis d'or comme un porc trop gras, sur tous les journaux pris aux petits déjeuners, éditant ces faits horrifiants
Je devrai régurgiter sur des chemise de soie, le sang contenu de ceux qui l'ont fabriqué, car les comptes financiers sont trop frêles pour rembourser
Je devrai encore faire éclore la sombre vérité pourtant si visible dans ces pays de soleil, mais il y en a tant qui portent une main pour longue vue
Je devrai frapper d'horreur le plus petit de leurs sommeils, pour qu'ils se réveillent dans cette foutue réalité, parce qu'ici la pilule rouge est avalée dès la naissance
Ce système devrait se faire abattre sur place publique, les hommes n'ont pas à être écartelés sur la roue de leur fortune, la tête de ce dragon devrait tomber plus vite dans le panier tant elle est gonflée, corrompue et inhumaine
On devrait la brûler avec cet échéancier qui sur sa liste funèbre place des frères
On a tant à faire...
Plus je vis, et plus je me mets à aimer la vie et ceux qui la portent, mais dans ce monde qui jusqu'à présent est fait de dualités, je me mets également à détester ce que les minorités en font pour leur petits bénéfices, qui pourtant à perte les mènent
la piote fee le 12-03-2013 à 21:11:04 #
bonsoir si le monde était ouvert tout serait mieux duce soirée et bisouxxx
lumaee le 12-03-2013 à 20:55:16 # (site)
Pas grave...ça m'arrive aussi !!! Pas de formalités...entre nous, on passera du "tu" au "vous" suivant l'envie
neverland le 12-03-2013 à 18:07:06 # (site)
Bonjour Lumaee, je passais pour vous dire un petit bonjour bonne soirée Sylvie de mon vrai nom
lumaee le 05-03-2013 à 17:07:26 # (site)
Pas de soucis Sidonie, je te tutoies !! ...je te souhaite une belle soirée, avec de la tendresse, et de la sérénité. Pour ce qui est des messages, non directement édités, c'est normal; Tout cela pour est pour éviter les spams sur le blog
Merci de le dire...
neverland le 04-03-2013 à 19:51:25 #
Bonsoir Lumaee, j'ai lu quelques une de tes poésies mais pas encore tout ton blog, celles que j'ai préférés pour le moment : "le mur"
"sur cette terre"
"universons"
"insomnie"
Tu peux me tutoyer c'est plus sympa ,
je te souhaite une très bonne soirée
Neverland
neverland le 04-03-2013 à 19:33:32 #
Coucou Lumaee, j'ai lu quelques uns de tes poèmes, ce que j'ai préféré : "sur cette terre"
"universons"
"insomnie"
Il m'en reste encore beaucoup à lire , je reviendrais pour finir . Tu peux me tutoyer c'est plus sympa je te souhaite bonne soirée Neverland
jakin le 21-02-2013 à 07:43:30 # (site)
Compliments pour la photo du jour et pour ce texte......
Jakin,
MonnaiesAnciennes le 21-02-2013 à 05:39:20 # (site)
Bravo pour la photo du jour, bonne journée
amicalement
gege66
( Dans la solitude... j'écoutais attentivement
Dans la solitude... je me doublais aveuglement
Dans la solitude... je souffrais sans complément )
Et si...Je cessais de lire toutes vos histoires
En enfant mort de peur, lorsque vient le soir, je produisais vos images convenues
Et si enfin je fuyais votre couloir
En recroquevillé, car trop rempli de maux, à essayer de satisfaire vos plaisirs attendus
Si je commençais mon propre livre en adulte... à présent, écrire chaque ligne
Si je gommais ce reflet dans votre miroir...pour découvrir mon être suspendu et digne
Si je choisissais ma place en mon sein, plutôt qu'en vos liens trop étroits qui finissent toujours dans vos tiroirs, je pourrai m'asseoir et respirer ma solide étendue
Ma solitude
Cessent les allées et venues, entre mes faits, et vos commentaires
Cessent les positions mesurées et calculées pour être un de vos compères
Cessent les routes pour aller jusqu'à me perdre sur vos pensées qui se resserrent
Plus de désespoir de voir par la prunelle de vos yeux
Plus d'alarme lorsque vos remords gronderont mes torts si vieux
Plus d'avance sur mes actes si volontaires, de m'oublier, pour gagner de vos petits trésors
Juste moi, non plus émietté
Ouvert aux quatre vents sifflant de me rassembler plus fort
Juste moi, non plus parsemé
Plié dans vos paroles du passé vociférant derrière ma faible porte
Juste moi, en entier
Sur ma galère à naviguer avec ma propre boussole d'or
Juste moi, en entier
ni promu sur un piédestal
ni vendu sur le marché aux esclaves
Oui nu sur le drapé, de mon île natale
Pas de rires sous entendus, juste moi, pour exprimer mon point de vue
Mon ressenti, ma joie de vie, mon étincelle, et mon feu inconnu
Juste et enfin moi, sans tous ces pourquoi des toujours
Juste et libre, de ces chaînes que je portais dans la grande cour
Juste et seul, sans couple, ni couplets sans ces refrains bien trop de fois joués
Juste et solitaire, parce que je ne sais pas vivre avec vos lendemains, et vos jamais
J'aurai mon propre air, et ma vaste vallée magique
J'aurai tout ce que je suis, ni pathétique ni tragique
Je serai moi, un humain simple ou étrange, mais unique
Avec un terrible défaut de compatibilité avec vos modèles de plastique
Je sais, c'est non conforme, parce que c'est contre nos facilités
Contre leur possibilité de continuer à croire en leur beau miroir cassé
Mais je n'obligerai personne à regarder...dans mes yeux, ou dans mon cœur
Mon attitude soldée, et mon rude sol sur lequel mon esprit titubait
Est le reflet inconsidéré, de ma pleine aptitude à me solidifier
À ma belle solitude, ma bulle sublime où j'existerai
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