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Au-delà

posté le 03-12-2011 à 20:28:21

Nu

 
 
Je ne suis pas cavalier sans tête
Je ne suis pas chevalier en armure
Je l'ai laissée dans la voiture
 
J'aimerai prouver ma valeur
Mais qui saura la voir sans ma pudeur
 
Je ne mens pas, je ne me fuis pas 
Je sais ce que je suis Maintenant
 
Je ne peux revenir
Je veux Mon Devenir
Mon avenir sans discourir
 
Je ne peux qu'Être Vrai
Dans tout ce Mensonge qui me refuse
Je n'ai aucun refuge
 
 Je suis lion à crinière bleue
Je suis rose bleue
Dans mon Cœur Rouge
 
Je suis Nu
Portant mon Cœur comme Salut
 
On me montre du doigt
Mais on ne me voit pas
 
Cavalier, chevalier au cœur de lion
 Je suis sans prison
Mais qui veux d'un libéré
Lorsque beaucoup se veulent encore prisonniers
 
Je suis profondément seul dans ce monde déraisonné
Comme seul à la poursuite de Vérité
Cette vérité qui résonne
Je ne peux en vouloir à personne
de ne pas chercher ce qui est en moi
Ce qui me rend si distant de ce qu'ils sont
Pourtant qu'on veuille bien me croire
Tous vous faites partie de ma Vérité
De mon espoir
De mon rêve
De ma Lumière
 
 je suis plus Universel que personnel
 
Et Pourtant
 
 Je suis Inconnu
Je suis Nu
 Trop Nu pour ce bal costumé
 
 
 
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Commentaires

 

lumaee  le 04-12-2011 à 15:29:03  #   (site)

Merci Humana Rire !

MadameCritique j'aimerai bien vivre avec des "Humains", avant que tous ils ne se jettent par dessus bord...:(

Humana  le 04-12-2011 à 15:11:09  #

5e ligne... saura...?

Bonne journée ...

MadameCritique  le 04-12-2011 à 10:43:44  #

Un extra "terrestre" au milieu des moutons de Panurge...

 
 
posté le 02-12-2011 à 18:52:50

Nouveau Monde

 

 

 

 

 
Dans ta maison de plastique, je te sais caché
à écouter ces étrangers discuter
Tu ne comprends pas, mais tu le sais qu'il est question de toi
 
Tu ne sais pas pourquoi, mais là dedans tu es protégé 
Alors saches que je vais demander
Une maison de plastique que je viendrai déposer
Face à ta fenêtre pour l'instant fermée

  À tenter de faire le premier pas discret
Je suis différent des autres grands
Je veux te le prouver
 
l'Enfant encore en moi
sais ce que tu vis
Tous les autres adultes auront fuis

Mais moi encore là

Je vais rester un bon moment
Pour qu'un beau jour tu ouvres tes volets
Pour que tu lises dans mes yeux
Que tu peux aussi m'ouvrir ton cœur apeuré

Je veux t'adopter

Mais le plus important pour l'instant est que tu te sentes en sécurité
Là, même lorsque je suis près de Toi
On va jouer de regards et de sourires

Il n'y aura pas de pire
 
Tu vas voir dans mes yeux un aveu
Je suis plus grand et prêt à te protéger comme toi tu fais
Dans la sécurité
Avec attention et amour
 Tu verras tout ça dans cette cour
 
 Je veux t'éduquer
 
Mais avant, je veux me faire apprivoiser
Car je ne veux pas t'enlever
Il faudra que ce soit Toi qui m'ouvre les bras
Que ton élan vienne du cœur et non du poids de mes pas
 
Que choisirons-nous ?
...
En tout cas je reste là...
Dans un foyer d'enfants
Dans ma maison de plastique
Dans ce sombre univers où il y a si peu de lumières
Dans un espace entre Toi et moi, pour créer ce lien
Dans ton cœur, car tu es déjà dans le mien
Dans cette ombre de l'enfance si grande de leurs souffrances
Dans ce monde que je veux fuir avec Toi dans les bras
 Certain de Nous voir sourire dans Notre Monde où tu t’épanouiras
 
 

 

 

 
 


Commentaires

 

lumaee  le 04-12-2011 à 15:30:47  #   (site)

Et c'est "Tant mieux" !!! Sourire

Humana  le 04-12-2011 à 15:18:01  #   (site)

(oui je suis partie loinnnnn!!! lol)

Humana  le 04-12-2011 à 15:17:44  #   (site)

j'aurais imaginé .. plein de chose, et j'ai adoré croire que tu parlais d'un prématuré au début.
Mais c'est un peu cela aussi, un enfant incapable de se débrouiller seul et qui a besoin d'aide, mais qui doit aussi apprivoiser l'aide qu'il peut recevoir.

MadameCritique  le 04-12-2011 à 10:45:49  #

Très belle déclaration. Difficile dans vos textes de discerner le présent du passé, de savoir si vous parlez de vous ou d'autres, mais cela laisse l'imaginaire divaguer et c'est bien...

 
 
posté le 30-11-2011 à 05:35:56

Maître du temps

 
 

 
 
Le Temps avec Toi
ne passes pas
Je ne le sens pas
Pourquoi
 
Il semble se figer
Se rendre invisible
Comme sans fatigues
Je reviens à moi avec une nuit déjà oubliée
 
Le Temps est pourtant maître
de mon être
Je le vois bien
à mes rides et mes pertes
 
Mais Toi 
Tu en fais quoi 
Je ne saisis pas 
Je ne comprends pas
 
 Comment se fait-il 
Qu'en quelques heures de la nuit
Je ne vois que l'heure du lever
Cela sans m'être couché
 
Peux-tu toi l'expliquer
 
Veilles sans sommeil
Debout sans réveil
Je reste dans l'éveil
 
Peux-tu toi l'expliquer
 
Le fait que je ne dormes pas
Avec Toi 
 
 
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Commentaires

 

Lumaee  le 01-12-2011 à 22:49:27  #   (site)

Lol oui je pense, mais moi je ne sais pas faire ! Clin doeil

Capri  le 01-12-2011 à 22:41:24  #   (site)

Le temps est un maître oui, mais parfois on arrive à le manipuler ! Clin doeil

 
 
posté le 30-11-2011 à 05:18:58

Tout est en Toi

 
 
Même dans l'océan profond
des douleurs
Il y a comme dans le cœur
Un reflet
 
 Tu vois en profondeur
les failles encore ouvertes
Et le courant émouvant 
Mais regarde au dessus des pertes
 Vois le reflet du soleil éclatant
Du Bonheur
 
Tout un Monde au dessus t'appartiens
Tout un Monde en dedans tu retiens
Mais il y a Tout en Toi
 
L'océan semble toujours pleurer et secoué
Est-ce nos yeux
Qui l'ont comblé
 
Le soleil semble toujours heureux à donner
Est-ce nos vœux
Qui l'ont créé
 
Mélangeons alors nos yeux et nos vœux
Pour faire comme en ce Monde
Une Beauté
Qui renaît chaque jour
 

 

 


 

 
 


Commentaires

 
 
 
posté le 30-11-2011 à 04:39:05

Son propre bourreau

 

 

 

Un fardeau, je t'en donnerai sur ton pauvre dos

Tu le sais, avec toi je suis sans pitié

Même si le soir, tu pleures de tes douleurs

je resterai ici sans peurs et sans cœur

 

Je suis toi, tu es moi, et c'est avec Ma dure Loi que je te juge

Combien de fois ?

je n'ai pas compté les moments où j'aurai dû te pardonner sans l'avoir fait

Et à mon bureau, je suis mon propre bourreau

Je plaide coupable, Je me suis souvent blessé, ici pas de réfugiés

Et sur le parvis, je me punis...avec tant de maux

Je ne te fais aucun cadeau, toi mon jumeau

Tu me supplies, mais tu restes encore incompris

 

Je t'applique les pires supplices pour expier

Je néglige pour moi-même, le don du pardon qui apaise

Mais comment se pardonner rien qu'avec des braises

Il faut sa propre sanction à tous nos faits

 

Rien n'est plus redoutable, que de se juger avec sévérité

Rien de plus compliqué, que de se voir pardonnable

Dans ses propres yeux

 

Mais au fond tu le sais que toutes mes sanctions furent justes

puisque aujourd'hui tu n'es plus puni

C'est toi qui l'as appris seul

le Vrai Goût du Pardon

 

 

 

 


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