Voir couler ce Monde
Voir mon sang étendu, éparpillé
Comme ces étoiles par milliers
Voir s'éteindre une à une les lumières de l'Univers
Voir s'étioler le peu de la Vie
Voir et entendre s'essouffler mon Cœur
Voir se pourrir la plus belle des fleurs
Voir crever les anges de ce Ciel maudit
Voir tomber le soleil de midi
Ne plus jamais rien voir tout simplement, car en moi bien trop vite s'est éteint l'Espoir
Vous étiez comme mes premiers nés, je vous ai bercé
Comme on berce de tendresse, ses premiers enfants
Je vous ai aimé comme un père
Vous étiez ma chance, et ma peine aujourd'hui encore m'élance de ne plus être en votre présence
À vous voir grandir, j'espèrais vous voir éduquer avec toutes les valeurs que j'aurai voulu vous inculquer
Vous, deux anges éternels dans mon coeur de père que je ne suis pas
Vous étiez comme deux petits Dieu à qui j'aurai Tout sacrifié
J'aurai pris vos douleurs et vos peines avec Bienvenue et bonheur pour vous libérer de leurs chaines bien trop aiguisées
Mon coeur sachez-le ne sera jamais lassé de votre souvenir
Mais je le sais même un père ne peut pas tout
Puisque malgrè tout on vous a enlevé et que vous avez accepté
Votre innocence me sidère et je reste avec le poids de ce Monde si lourd de votre indifférence
Je ne suis qu'un Frère à qui on a retiré une partie de sa chair
Une partie de son âme, si claire
...
celle qui reflétait l'Amour d'un Père
C'est parce qu'il y a toujours eu ce manque d'amour, qu'il a fallu s'occuper à d'autres tâches, à d'autres affaires inutiles.
Pour compenser, j'ai trouvé des tas de choses futiles, un téléphone, un stylo, un appart, un cendrier et des clopes. Pour m'en sortir, j'ai rejeté mon coeur, et me suis engouffré à fond dans mes affaires, mes poches remplies de billets neufs montrent combien j'ai réussi.
On me dit "Tu as de la chance", "Non mais regarde comme tu as tout"...et moi je fais le fier et renchéris, je continue de plus belle. Car, il faut qu'il y ait toujours plus, que je perde surtout aucune miette;
parce qu'à bien y regarder, je crois que même avec tout l'Or du monde je me suis fait roulé dans la farine.
Me privant d'un Coeur qui pouvait aimer, je me remplis d'argent et d'or pour que quelqu'un me prenne et me caresse, en me disant telle une parole d'Amour
Nana707 le 07-11-2011 à 23:46:08 #
Très touchant ! Malgré le succès, personne ne peut vivre sans aimer !
favorite le 06-11-2011 à 21:14:09 #
J'aime beaucoup ce que tu écris , à bientôt poète
édité le 06-11-2011 à 22:15:08
À l'encre de chine, j'ai dessiné le contour de tes yeux amoureux, ils s'illuminent et éclairent ma nuit.
Une bougie à mes côtés, fait scintiller les larmes qui coulent le long de mes joues meurtries par le sel qu'elles déversent.
Les larmes tombent en clap clip rapides, et une fois absorbées par le papier, dessinent un lac blanc autour de tes yeux amoureux.
Ton visage au teint de lune me sourit et disparaît avec la fumée d'une bougie désormais consummée.
Il existe dans mon coeur, des sommets enneigés où le vent frais colore ma peau et empli mes poumons de legèreté.
Il y a des pluies chaudes de l'été, les odeurs des fleurs épanouies du Printemps, les couleurs éclatantes de l'automne.
Il existe dans mon coeur un paradis, où vos rires et sourires, reflètent sur l'océan l'émerveillement du Ciel.
Nos joies pourraient faire vibrer l'Univers tout entier !
Il est bien dommage, que ce paradis imaginaire ne survive que dans mon coeur, car, sans vous pour le partager, il n'est plus ce qu'il devrait être.
Un jour j'espère pouvoir contempler dans vos yeux la flamme qui anime mon coeur désolé...
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