Je suis tel un pion sans main de Maître
Je suis fait de tant d'imperfections
Je suis taillé dans du coton
Trop doux et bien incompétent dans mon rôle
Un cheval et un fou prêts à me décapiter, sur ce grand présentoir
Mais qui joue, sinon Tout et c'est contre moi sur cette case noire
Pourtant des fois, comme porté par des ailes
Je me suis vu dans des vies de bonheurs, pleines
Dans les rêves déjà oubliés de mon imaginaire
Et si concrets dans cette grande Réalité
Mais où vas-tu donc grand Architecte
Ils vont me couper la tête
Et sans que tu t'en inquiètes
J'ai les genoux qui jouent des claquettes
Que croyez-vous que je sois
Je suis tremblant
je suis feuille
je suis morte de trouille
je suis de velours car je n'ai pas de fer
Je suis impuissant
je suis nauséeux
je suis maudit,
et je me maudis même au paradis
Je suis seul, dans mon bonheur
Je suis multiples dans mon malheur
Je ne veux plus de cœur
trop de pleurs
trop de sueurs
Dans cet enfer
J'y ai usé toutes mes prières
Je suis minuscule et bien trop voyant encore
Je voudrai me cacher...être invisible
Tant je me dégoûte de tout ces doutes
N'ayez pas de pitié pour moi, moi je n'en ai pas pour moi
Trop de misères en moi et sur moi
Trop de misères à les voir...mes frères s'entretuer dans la poussière
Je ne sais plus "Tu disais... c'est un Jeu" ?
Te voir là dans ce couloir un peu étroit...
La lumière tombant dans le fond de tes yeux amoureux...
Alors c'est ainsi que tu commences ton jeu...
Tu me regardes, et tu fends l'air de tes gestes si sensuels...
Un jour là comme un autre, mais qu'est-ce qu'il y a comme magie d'attraction dans cette vision
Tu joues de tes jambes et de tes gestes, comme chatte rêveuse dans mon univers de mâle en chaleur
Ton air suave à mon air si hébété de te voir si cruelle d'assassinantes beautés
Tes lèvres entrouvertes pour dire des mots que je n'écouterai même pas tellement j'entends mon cœur qui bat
Et je m'en mords les lèvres de mon envie si dure que j'en crèverai les murs
Je n'en peux plus de t'attendre, mais tu t'en fous, Tu joues encore
Tu en as dicter les règles, que je voudrais violer à cet instant même
Je me sens brûlant de fièvres hallucinantes
Je te nargue, du moins j'essaye d'avoir le change, avant d'en perdre le caleçon sur mes talons
Je me noies dans mon désir, il est si violent, si oppressant.
Tremblant dans tout mon être drogué de ce que tu es...
Je suis en transe avant la Danse
Tu Me Veux, viens donc que je te prenne, que je te pénètre de tout mon être...
Fusions et confusions dans cette alchimie de nos corps sous traitements physiques...
Je veux faire durer autant de temps, ces plaisirs sans en perdre dans ce débat ...tandis que tu t'infiltres, je suis submergé de béatitude dans toute ma rectitude...et tu restes plongée en apnée pour en apprécier toute la félicité....de nos ébats plein d'éclats des Désirs si perçants.
J'ai plus qu'une envie de m'offrir et de m'abandonner, en égoïste et te laisser car je suis déjà trop loin
Je vais en crever, je fais péter tous les tempos jamais cœur n'a battu aussi vite
Jamais aussi bourdonnant, je vais tomber, asphyxié... je ne sais plus respirer.
Plus haut que tous les sommets du monde, ma chute est brutale
Tu te lances en va et vient comme Reine d'un Empire qui ne m'appartiens depuis longtemps déjà plus
Je le sens le sang qui reflue en Tout, est partout
Je n'ai plus de forces, ni de résistances qui ont toutes rompues dans tes assauts discontinus...
À te voir renaître avec autant de jouissances à me voir mourir de ces mêmes réjouissances...c'est un supplice de délices qui se glisse et se suspend pour se fendre en moi comme la Foudre !
Je suis là, les yeux presque révulsés, en convulsions de toutes ces émotions, je meurt et me relève de plusieurs intenses orgasmes
Je ne suis plus qu'un ectoplasme dans le Néant de l'Univers.
...
j'entends ta voix qui me rappelle, mais j'ai même dû briser ce câble me retenant à la vie terrestre, tant tu as mis du tiens à t'épuiser sur mon corps...le seul qui ne sache pas s'envoler et le seul qu'il te reste entre les mains...
favorite le 08-12-2011 à 21:47:23 #
bravo ! tu m'as tenu en haleine jusqu'à la fin , jusqu'au dernier souffle belle description , très intéressant de voir le point de vue d'un homme sur l'érotisme
Et comment te le dire
Alors que tout dehors, la neige brûle ma peau
Tu ne le sais pas, Toi et Tu es au chaud
Dans ton serein cocon
Tu ne vois pas l'inconnu à ta fenêtre
Tu ne sens pas cette immense solitude
Dans ta maison remplie de sollicitudes
J'ai tant fuis, non rebellé
J'ai tant essayé de comprendre...mon incapacité
A être comme vous tous
Je suis un fou finalement si sage
De ne point vouloir de vos images
Mais dans cette nuit...je reste triste
Tu dis oui, tu promets si bien
Mais de tes mots en actes il ne reste rien
Tu feintes et tu joues
Et moi Je tends.....ma joue
La seule main qui vient la toucher est glacée
Tu es de glace imperméable, et voilé(e)
Aux coups que tu portes dans l'indifférence
Je vous ai fuis, lorsque maudit
Mendiant la lumière en sursis
Tu dois m'en vouloir de mon silence
Mais je te rends un peu de ta science
Et je reste franc même sans les mots
Toi je le sais tu reviendras secoué(e) et troublé(e)...
Je n'aurai aucune pitié, que du dégoût dans ta venue
Puisque tu vis dans le Trop, mais tu ne vois rien
Tu es perdu(e) lorsque moi je m'attache à me trouver
Puisque nu, je vis de Riens qui font mon Tout
Mais bien que surpris je te saisis
Pourquoi ne le vois-tu pas cet inconnu
Un bonjour me suffirai, en moi un respect et un "merci"
Comme enfin simplement reconnu
Mais............................................................... Je reste fixé ... là sur le pavé.
Tous dans des boites...Affamés, apeurés, et cloisonnés
À fuir la sortie...Historique de ne point vouloir être troublés
À chercher l'entrée...Encore préhistoriques dans nos grottes isolées
Consommés, exploités, nous nous sommes indignés...Mais nous souhaitons à reculons
Se voir séquestrés pour mieux se plaindre qu'on nous a volés
Mais notre Liberté nous l'avons donnée, avec passion, pour des prisons
Puisque nous ne savons pas quoi faire de cette Immensité
D'autres ont dû l’utiliser à nous manipuler et conditionner
Dans un système sous perfusion qui nous enferme
Depuis le début tout est confiné
Cocooné dans une poche ventrale à susurrer le sang de ses vœux fœtals
Alité en maternité dans des boites plastifiées pour prématurés
De maisons en foyer et de foyers en demeures
Tout est encore claquemuré, et grillagé
Dans nos boites immobiles: tout est retenu, mêmes nos heures
L'Illusion de la protection à foison, derrière des grilles d'acier
Dans nos conserves mobiles, où il si facile de se tailler
Encore prisonniers de fausses sécurités
Bientôt "entre-toiturés", encore torturés
D'une espèce d'affection de ces boites en cartons
Bientôt foudroyés en retraités dans du béton
Je ne veux pas de colocation sous soumission
Mais que signifie Liberté dans cette politique d'enfer
Dans ce monde encerclé de dominations
Même mon esprit et mon cœur si ouverts
Se retrouvent contenus dans ce physique de fer
Juste une fois, juste une dernière fois
Ma dernière volonté, je le veux et je le demande si fort
Sur mon corps blanc et froid, rasé de près et sans dentier
Laissez moi savoir que dans ce noir je laisserai mon corps mort
Libre de toute boite de marbre ou de bois
Je ne veux que m'offrir Libre dans l'au-delà
Je veux être plongé nu dans la Terre
Offert entier aux minuscules et groupuscules de la Vie
Je veux être rongé...mâchouillé et...digéré
Je ne veux pas que la Vie cherche une porte d'entrée...à ma sortie
Je veux être couché face aux étoiles, enfoui dans le cimetière
Comme au premier de mes jours, nu et fripé
Respectez cette Volonté d'être enfin Libre dans mon sort
Puisque dans ma Vie la Liberté a toujours été mise au Dehors
MadameCritique le 06-12-2011 à 21:15:58 #
Pourquoi dites vous que mon texte a été trop vite ecrit ?????
MadameCritique le 06-12-2011 à 20:02:56 #
Toute notre vie serrés comme dans des logements comme dans boîtes de sardine, bosser dans des boîtes et le soir y aller danser, s'emboîter a un autre pour quelques parcelles de bonheur, la boite crânienne ecrasée de soucis et de responsabilites, même pas de boîte noire pour témoigner de nos dysfonctionnements, je vous le concède il y a de quoi déboîter et refuser de finir entre quatre planches ...
Commentaires
MadameCritique le 09-12-2011 à 23:08:23 #
On renaît toujours même si quand on brûle on ne croit plus en rien. Un nouvel amour efface l'ancien, et ainsi va la vie.
lumaee le 08-12-2011 à 23:22:34 # (site)
Mon cœur est un phœnix qui renaît avec d'autres feux d'Amour...
favorite le 08-12-2011 à 21:41:52 #
pas très gai tout ça !!!! ce coeur ma foutu comme tu dis il va falloir vivre avec et même s'il fait mal et même si tu t'en fous ce coeur tu lui appartiens
édité le 08-12-2011 à 22:42:16