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Au-delà

posté le 08-12-2011 à 21:18:31

Noir...

 


 
Je n'accorderai plus de valeur à mon cœur maudit
Je n’écouterai plus vos paroles qui s'envolent
et qui m'écrasent dans votre vol
 J'ai trop d'impuissances
dans ma souffrance
 
Je me maudis de cet infini
qui se fini
J'ai pas assez pleuré
qu'il faille encore en rajouter
 
On me dit de prendre le large avec ce mirage
Je suis, avec ma cupidité et mon innocence, que je croyais perdues dans les années
Elles me rattrapent dans ton emprise
Il est aigle et je reste prisonnier de ses serres qui me saignent
 
Je le renie ce cœur maudit
Je vais le clôturer, l'entourer de fils barbelés
Il va connaître la propre douleur qui m'inflige d'être si isolé
Plus de droit à la parole
Tous ses mots lancés iront aux oubliettes
Jamais plus il n'y aura de fêtes dans cet entêté si pitoyable
Il restera à jamais muet
 
Ne me demandez pas d'aimer
Je ne veux plus savoir ce que c'est 
Oublier jusqu'aux frissons
Oublier jusqu'aux regrets
J'ai de plus en plus de mal à me relever
Je reste à terre
Je mange ces délices puis de la poussière
Je n'ai plus d'appétit
Mon cœur ira en Enfer puisqu'il a déjà goûté au Paradis Perdu
 
Ce cœur est mal-foutu
Ce cœur fait mal
Ce cœur dont je me fous
Ce cœur tue

Je le tue avant qu'il ne me rende plus fou que je ne suis déjà de l'avoir trop suivi
 


Commentaires

 

MadameCritique  le 09-12-2011 à 23:08:23  #

On renaît toujours même si quand on brûle on ne croit plus en rien. Un nouvel amour efface l'ancien, et ainsi va la vie.

lumaee  le 08-12-2011 à 23:22:34  #   (site)

Mon cœur est un phœnix qui renaît avec d'autres feux d'Amour...

favorite  le 08-12-2011 à 21:41:52  #

pas très gai tout ça !!!! ce coeur ma foutu comme tu dis il va falloir vivre avec et même s'il fait mal et même si tu t'en fous ce coeur tu lui appartiens

édité le 08-12-2011 à 22:42:16

 
 
posté le 08-12-2011 à 19:31:36

Sur le grand échiquier

  

 


 

Je suis tel un pion sans main de Maître

Je suis fait de tant d'imperfections

Je suis taillé dans du coton

Trop doux et bien incompétent dans mon rôle

Un cheval et un fou prêts à me décapiter, sur ce grand présentoir

Mais qui joue, sinon Tout et c'est contre moi sur cette case noire

 

Pourtant des fois, comme porté par des ailes 

Je me suis vu dans des vies de bonheurs, pleines

Dans les rêves déjà oubliés de mon imaginaire

Et si concrets dans cette grande Réalité

 

Mais où vas-tu donc grand Architecte 

Ils vont me couper la tête

Et sans que tu t'en inquiètes

J'ai les genoux qui jouent des claquettes

 

Que croyez-vous que je sois

Je suis tremblant

je suis feuille

je suis morte de trouille

je suis de velours car je n'ai pas de fer

Je suis impuissant

je suis nauséeux

je suis maudit,

et je me maudis même au paradis

 

Je suis seul, dans mon bonheur

Je suis multiples dans mon malheur

Je ne veux plus de cœur

trop de pleurs

trop de sueurs

Dans cet enfer

J'y ai usé toutes mes prières

 

Je suis minuscule et bien trop voyant encore

Je voudrai me cacher...être invisible

Tant je me dégoûte de tout ces doutes

 

N'ayez pas de pitié pour moi, moi je n'en ai pas pour moi

Trop de misères en moi et sur moi

Trop de misères à les voir...mes frères s'entretuer dans la poussière

 

 

Je ne sais plus "Tu disais... c'est un Jeu"  ?

 

 

 


Commentaires

 
 
 
posté le 08-12-2011 à 15:08:12

Erotique !!!

 

 

Te voir là dans ce couloir un peu étroit...

 

La lumière tombant dans le fond de tes yeux amoureux...

 

Alors c'est ainsi que tu commences ton jeu...

 

Tu me regardes, et tu fends l'air de tes gestes si sensuels...

 

Un jour là comme un autre, mais qu'est-ce qu'il y a comme magie d'attraction dans cette vision

Tu joues de tes jambes et de tes gestes, comme chatte rêveuse dans mon univers de mâle en chaleur

Ton air suave à mon air si hébété de te voir si cruelle d'assassinantes beautés

 

Tes lèvres entrouvertes pour dire des mots que je n'écouterai même pas tellement j'entends mon cœur qui bat

 

Et je m'en mords les lèvres de mon envie si dure que j'en crèverai les murs

 

Je n'en peux plus de t'attendre, mais tu t'en fous, Tu joues encore

Tu en as dicter les règles, que je voudrais violer à cet instant même

Je me sens brûlant de fièvres hallucinantes

 

Je te nargue, du moins j'essaye d'avoir le change, avant d'en perdre le caleçon sur mes talons

 

Je me noies dans mon désir, il est si violent, si oppressant.

Tremblant dans tout mon être drogué de ce que tu es...

Je suis en transe avant la Danse

Tu Me Veux, viens donc que je te prenne, que je te pénètre de tout mon être...

Fusions et confusions dans cette alchimie de nos corps sous traitements physiques...

Je veux faire durer autant de temps, ces plaisirs sans en perdre dans ce débat ...tandis que tu t'infiltres, je suis submergé de béatitude dans toute ma rectitude...et tu restes plongée en apnée pour en apprécier toute la félicité....de nos ébats plein d'éclats des Désirs si perçants.

 

J'ai plus qu'une envie de m'offrir et de m'abandonner, en égoïste et te laisser car je suis déjà trop loin

 

 

Je vais en crever, je fais péter tous les tempos jamais cœur n'a battu aussi vite

Jamais aussi bourdonnant, je vais tomber, asphyxié... je ne sais plus respirer.

 

Plus haut que tous les sommets du monde, ma chute est brutale

Tu te lances en va et vient comme Reine d'un Empire qui ne m'appartiens depuis longtemps déjà plus

Je le sens le sang qui reflue en Tout, est partout

Je n'ai plus de forces, ni de résistances qui ont toutes rompues dans tes assauts discontinus...

À te voir renaître avec autant de jouissances à me voir mourir de ces mêmes réjouissances...c'est un supplice de délices qui se glisse et se suspend pour se fendre en moi comme la Foudre !

 

Je suis là, les yeux presque révulsés, en convulsions de toutes ces émotions, je meurt et me relève de plusieurs intenses orgasmes

 

 

Je ne suis plus qu'un ectoplasme dans le Néant de l'Univers.

...

j'entends ta voix qui me rappelle, mais j'ai même dû briser ce câble me retenant à la vie terrestre, tant tu as mis du tiens à t'épuiser sur mon corps...le seul qui ne sache pas s'envoler et le seul qu'il te reste entre les mains...

 

 

 

 

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Commentaires

 

Humana  le 08-12-2011 à 22:37:38  #

Je l'envie presque...cet homme !

favorite  le 08-12-2011 à 21:47:23  #

bravo ! tu m'as tenu en haleine jusqu'à la fin , jusqu'au dernier souffle belle description , très intéressant de voir le point de vue d'un homme sur l'érotisme

 
 
posté le 07-12-2011 à 20:27:37

Au clair de la nuit


 

Et comment te le dire

 

Alors que tout dehors, la neige brûle ma peau

Tu ne le sais pas, Toi et Tu es au chaud

 

Dans ton serein cocon

Tu ne vois pas l'inconnu à ta fenêtre

Tu ne sens pas cette immense solitude 

Dans ta maison remplie de sollicitudes

 

J'ai tant fuis, non rebellé

J'ai tant essayé de comprendre...mon incapacité

A être comme vous tous

 

Je suis un fou finalement si sage

De ne point vouloir de vos images

Mais dans cette nuit...je reste triste

 

Tu dis oui, tu promets si bien

Mais de tes mots en actes il ne reste rien

Tu feintes et tu joues 

Et moi Je tends.....ma joue

 

La seule main qui vient la toucher est glacée

Tu es de glace imperméable, et voilé(e)

Aux coups que tu portes dans l'indifférence

 

Je vous ai fuis, lorsque maudit

Mendiant la lumière en sursis


Tu dois m'en vouloir de mon silence

Mais je te rends un peu de ta science

Et je reste franc même sans les mots

 

Toi je le sais tu reviendras secoué(e) et troublé(e)...

 

Je n'aurai aucune pitié, que du dégoût dans ta venue

Puisque tu vis dans le Trop, mais tu ne vois rien

Tu es perdu(e) lorsque moi je m'attache à me trouver

Puisque nu, je vis de Riens qui font mon Tout

 

 

Mais bien que surpris je te saisis

Pourquoi ne le vois-tu pas cet inconnu

Un bonjour me suffirai, en moi un respect et un "merci"

Comme enfin simplement reconnu

 

 

Mais............................................................... Je reste fixé ... là sur le pavé.

 

 

 


Commentaires

 
 
 
posté le 06-12-2011 à 18:38:54

Tous en boite

 

 

Tous dans des boites...Affamés, apeurés, et cloisonnés

À fuir la sortie...Historique de ne point vouloir être troublés

À chercher l'entrée...Encore préhistoriques dans nos grottes isolées

 

Consommés, exploités, nous nous sommes indignés...Mais nous souhaitons à reculons

Se voir séquestrés pour mieux se plaindre qu'on nous a volés

Mais notre Liberté nous l'avons donnée, avec passion, pour des prisons

 

Puisque nous ne savons pas quoi faire de cette Immensité

D'autres ont dû l’utiliser à nous manipuler et conditionner

Dans un système sous perfusion qui nous enferme 

 

Depuis le début tout est confiné

Cocooné dans une poche ventrale à susurrer le sang de ses vœux fœtals

Alité en maternité dans des boites plastifiées pour prématurés

 

De maisons en foyer et de foyers en demeures

Tout est encore claquemuré, et grillagé

Dans nos boites immobiles: tout est retenu, mêmes nos heures

L'Illusion de la protection à foison, derrière des grilles d'acier

 

Dans nos conserves mobiles, où il si facile de se tailler

Encore prisonniers de fausses sécurités

 

Bientôt "entre-toiturés", encore torturés

D'une espèce d'affection de ces boites en cartons 

Bientôt foudroyés en retraités dans du béton

Je ne veux pas de colocation sous soumission

 

Mais que signifie Liberté dans cette politique d'enfer

Dans ce monde encerclé de dominations

Même mon esprit et mon cœur si ouverts

Se retrouvent contenus dans ce physique de fer 

 

Juste une fois, juste une dernière fois

Ma dernière volonté, je le veux et je le demande si fort

Sur mon corps blanc et froid, rasé de près et sans dentier

Laissez moi savoir que dans ce noir je laisserai mon corps mort

Libre de toute boite de marbre ou de bois

 

Je ne veux que m'offrir Libre dans l'au-delà

Je veux être plongé nu dans la Terre

Offert entier aux minuscules et groupuscules de la Vie

Je veux être rongé...mâchouillé et...digéré

 

Je ne veux pas que la Vie cherche une porte d'entrée...à ma sortie

Je veux être couché face aux étoiles, enfoui dans le cimetière

Comme au premier de mes jours, nu et fripé

 

Respectez cette Volonté d'être enfin Libre dans mon sort

Puisque dans ma Vie la Liberté a toujours été mise au Dehors

 

 

 

 

 

 


Commentaires

 

Humana  le 08-12-2011 à 22:40:29  #

no comment après madame.....

lumaee  le 06-12-2011 à 21:19:01  #   (site)

Relisez....vous verrez Clin doeil

MadameCritique  le 06-12-2011 à 21:15:58  #

Pourquoi dites vous que mon texte a été trop vite ecrit ?????

lumaee  le 06-12-2011 à 20:17:48  #   (site)

OUI !!!

MadameCritique  le 06-12-2011 à 20:02:56  #

Toute notre vie serrés comme dans des logements comme dans boîtes de sardine, bosser dans des boîtes et le soir y aller danser, s'emboîter a un autre pour quelques parcelles de bonheur, la boite crânienne ecrasée de soucis et de responsabilites, même pas de boîte noire pour témoigner de nos dysfonctionnements, je vous le concède il y a de quoi déboîter et refuser de finir entre quatre planches ...

 
 
 

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